Interview with Valerie Trebejahr, singer of Lali Puna. Influences, "family" label and others
SA: Please introduce yourself to us…
Valerie Trebeljahr: I’m Valerie from the band Lali Puna. We have recorded our 4th album “Our inventions” and it will be released on April.
SA: When did you start to be involved in electronic music?
VT: It was the idea since the beginning. I played with keyboards and computers. I wanted to make pop music.
I learned a lot for years, learning by doing. I play classical piano and I always liked to compose my own songs. Using my voice was the most difficult. So I had to learn how to use it.
SA: Do you like the expression “indietronic” and the idea that your work is defined like this?
VT: I really think it’s a term from the past. It appeared a long time ago. People, songwriters mixed electronic with pop music.
SA: How can you describe the musical scene in Germany?
VT: There are different scenes in Germany, small bands in Berlin, Cologne, Munich, etc.
In terms of German electronic music, Kraftwerk easily comes to mind.
SA: In France, the “minimal” music is a kind of reference?
VT: I’m totally outside of it. According to me, it does not define the whole electronic scene in Germany.
SA: Which are your first musical memories? Besides keyboards, are you playing any other instruments?
VT: My first memories dated from high school. I play the piano. I wanted something harder. When I left Portugal to Germany, many things were new for me. I founded a band with six other girls. I played Bach compositions for years, it’s so different. I have tried to pick a guitar at that time. I came naturally to electronic music. I would like to learn guitar. Most of the girls play bass guitars. The problem is just a lack of time.
SA: In many of your videos, time seems to fly…is it an important sensation or feeling for you?
VT: Journalists often ask if I’m a kind of optimistic or pessimistic person. I think that you can’t do anything against time. You can make little changes. It’s really a question of luck.
SA: The group was formed in Munich. Are you still composing and living there?
VT: I live in Munich and the members of the band too. There are also many bands that live in this town. It could be fun to live in Berlin, Lisbon, Paris or London. Lali Puna comes from Munich. There is a real scene, with groups such as John Soda, Console or the Notwist. Moving from Munich will disturb folks, all these bands.
SA: According to you, which is the safest place?
VT: At home with my family.
SA: What can be a real source of inspiration for your lyrics?
VT: Everything of course! I write everything that comes to my mind. Birds sing how mankind is.
And I also read all the time. For example, headlines in newspapers become easily titles.
SA: Have you worked with the label Morr Music since the beginning? Have you another occupation?
VT: I work in a radio station, a Bavarian one. I care about the website. I have played music there. It’s hard to make a living with music. Many things have changed in the music industry. It’s very hard to make a living with music.
There was no record without Thomas (Morr- director of the label). It was his idea. He was asking for an entire album. In fact, there was no need to release something. I played in a girls band, alone and then in Lali Puna. Thomas and the other members of the label got really involved in all the process. For example, the different covers. Thomas takes part in major artistic decisions. Thomas and Markus (The Notwist) are friends. They organized some concerts and finally decided to create their own label.
SA: The new album “Our inventions” will be out on the 2nd April. Have you already planned some gigs? In what kind of place do you like to play?
VT: We have some dates in May and during the midsummer – Paris and Lille. We played two times in Bordeaux. I remember the name of one of these places, the Zoobizarre. I have a child. So it’s not easy to travel a lot. We will have other European dates in autumn.
Every place can be special. I may prefer the middle-sized clubs. It’s hard in small clubs in terms of sound. Drums are very loud and I haven’t a very strong voice. I also like festivals, because there is more distance between us and the audience.
SA: If you have to describe the album in few words, which one will it be?
VT: The electronic side was very important. I was very influenced by female vocals from the sixties.
SA: What kind of meal do you like the most?
VT: It’s a very surprising question. In fact, I’m really into it. I love Japanese food, so I think of ramen soup.
SA: Which recent song or album would you share with everyone?
VT: I was very impressed by a Dj mix by Diplo and Santogold. It’s so interesting to take old music and put new stuff in it, for example Aretha Franklin and contemporary groups. I wouldn’t share it with my mother (laugh).
Lali Puna... Valerie Trebeljahr
Interview avec Valerie Trebeljahr, chanteuse du groupe Lali Puna. Influences, label dirons-nous familial et autres.
SA: Peux-tu te présenter en quelques mots...
Valerie Trebeljahr: Je suis Valérie du groupe Lali Puna. Nous avons enregistré notre 4ème album "Our inventions" , qui (est) sortira au mois d'avril.
SA: Quand avez-vous commencé la musique électronique?
VT: C'était l'idée depuis le début. J'ai joué avec des claviers et des ordinateurs. Je voulais faire de la musique pop.
J'ai beaucoup appris pendant toutes ces années, l'apprentissage par la pratique pure. Je joue du piano depuis toute petite et j'ai toujours voulu composer mes propres chansons. Utiliser de ma voix était la chose la plus difficile. Alors j'ai dû apprendre à m'en servir.
SA: Aimes-tu l'expression «indietronic» et l'idée que votre travail soit défini ainsi?
VT: Je pense vraiment que c'est un terme qui renvoie au passé. Il est apparu il y a longtemps. Les gens, auteurs-compositeurs, ont tout simplement mélangé de la musique électronique avec de la pop.
SA: Comment peux-tu décrire la scène musicale en Allemagne?
VT: Il existe différentes scènes en Allemagne, en petites bandes à Berlin, Cologne, Munich, etc
On pense forcément à Kraftwerk , quand on parle de musique électronique allemande
SA: En France, le courant «minimal» est une sorte de référence. Qu’en penses-tu ?
VT: Je suis totalement en dehors de ça, vraiment. Selon moi, il ne définit pas toute la scène électronique en Allemagne.
SA: Quels sont vos premiers souvenirs musicaux? Outre les claviers, jouez-vous d'autres instruments?
VT: Mes premiers souvenirs datent du lycée. Je joue du piano classique depuis que je suis gamin. Je voulais faire de la musique, dirons-nous plus forte. C’est quand j’ai quitté le Portugal pour l’Allemagne, beaucoup de choses étaient nouvelles, différentes pour moi. J'ai monté un groupe, avec six autres filles, après avoir joué du piano et des compositions de Bach pendant des années .Une chose pas forcément évidente. J'ai alors essayé de prendre une guitare à ce moment. Je suis venu naturellement à la musique électronique. Je voudrais apprendre la guitare, la majeure partie des filles joue de la basse. Le problème reste le manque de temps.
SA: Dans beaucoup de vos clips, on retrouve l’idée que le temps passe ... est-ce une sensation ou un sentiment important pour toi?
VT: Les journalistes demandent souvent lors d’interviews, si je suis une personne du genre optimiste ou plutôt pessimiste. Je pense qu’on ne peut rien faire contre le temps. On peut être à l’origine de petits changements. A mon avis, c'est vraiment une question de chance.
SA: Le groupe a été formé à Munich. Composez-vous encore et qui y vivent?
VT: Je vis à Munich, ainsi que les membres du groupe. Il existe également beaucoup de groupes qui vivent dans cette ville. Cela pourrait être sympa de vivre à Berlin, Lisbonne, Paris ou Londres. Lali Puna vient de Munich. Il y existe une vraie scène musicale, avec des groupes tels que John Soda, Console ou The Notwist. Quitter Munich va perturber tout ce petit monde.
SA: Selon toi, quel est l'endroit le plus sûr?
VT: A la maison, avec ma famille.
SA: Qu’est-ce qui peut être une véritable source d'inspiration pour tes chansons?
VT: Tout, bien sûr! J'écris tout ce qui me vient à l'esprit. Les oiseaux chantent ce que représente l’humanité. Je lis aussi tout le temps. Par exemple, les gros titres dans les journaux peuvent facilement devenir des titres.
SA: Travailles-tu avec le label Morr Music depuis le début? As-tu un autre boulot?
VT: Je travaille dans une station de radio bavaroise. Je m’occupe du site web. J'ai joué de la musique quelquefois là-bas. Beaucoup de choses ont changé dans l'industrie musicale. Il est très difficile de gagner sa vie avec la musique.
Il n'y aurait pas eu d’enregistrement, sans Thomas (Morr-directeur du label). Ce fut son idée. Il voulait un album entier. En fait, on ne ressentait pas le besoin d’enregistrer. J'ai joué dans un groupe de filles, seule, puis avec Lali Puna. Thomas et les autres membres du label se sont vraiment impliqués dans toute cette démarche. Par exemple, les différentes pochettes d’album. Thomas prend part aux décisions artistiques importantes. Thomas et Markus (The Notwist) sont des amis. Ils ont organisé des concerts pendant longtemps et ont finalement décidé de créer leur propre label.
SA: Le nouvel album «Our inventions» sortira le 2 avril. Avez-vous déjà prévu quelques concerts? Dans quel genre d'endroit aimes-tu jouer?
VT: Nous avons quelques dates en mai et cet été - dont deux en France - Paris et Lille. Nous avons joué deux fois à Bordeaux. Je crois me souvenir du nom de l'un de ces endroits, le Zoo…(le Zoobizarre). J'ai un enfant, donc il est plus difficile de voyager. Nous aurons d'autres dates en Europe à l’automne.
Chaque endroit peut être spécial, je préfère peut-être les salles de taille moyenne. Le son est parfois moins bon dans les plus petites. La batterie est très forte et la voix. J'aime les festivals, parce qu'il y a plus de distance entre nous et le public.
SA: Si vous avez de décrire l'album en quelques mots, que l'on sera le montant?
VT: La partie électronique est très importante. J'ai été très influencée par des voix féminines des années soixante.
SA: Une question qui tient à cœur la rédaction. Quel est donc ton plat préféré?
VT: C'est une question très surprenante. En fait, j’aime vraiment ça cuisiner. J'aime la cuisine japonaise, je dirais la soupe de ramen.
SA: Quel album ou morceau récent aimerais-tu partager avec nous?
VT: J'ai été très impressionné par un mix Dj par Diplo et Santogold. C'est tellement intéressant de prendre la musique ancienne et placez des éléments nouveaux en elle, par exemple, Aretha Franklin et les groupes contemporains. Je ne le partagerais pas avec ma mère, par contre (rires).
Lali Puna... Valerie Trebeljahr
Intervista con Valerie Trebejahr, cantante dei Lali Puna. Influenza, "famiglia" etichetta e altro.
SA: Ciao Valerie, presentati un po'...
Valerie Trebeljahr: Sono Valerie della band Lali Puna. Abbiamo registrato il nostro quarto album "Our inventions" che esce in Aprile 2010.
SA: Quando hai cominciato ed essere coinvolta dalla musica elettronica?
VT: Era questa l'idea sin dal principio. Suonavo con tastiere e computers. Volevo fare musica pop. Ho imparato tanto in questi anni. imparando facendo. Suono piano classico e mi è sempre piaciuto comporre canzoni. Usare la mia voce è sempre stata la cosa più difficile. Così ho dovuto imparare come usarla.
SA: Ti piace l'espressione "indietronic" a l'idea che il tuo lavoro sia definito come tale?
VT: Penso davvero che sia un termine antiquato. E' apparso tanto tempo fa. Gente, cantautori mischiarono l'elettronica con la pop music.
SA: Come descrivi la scena musicale in Germania?
VT: Ci sono differenti scene musicali in Germani, piccole bands a Berlino, Colonia, Monaco, ecc. Riferendoci alla musica elettronica tedesca, Kraftwerk facilmente vengono in mente.
SA: In Francia, la musica "minimale" è come dire il riferimento?
VT: Sono totalmente al di fuori della cosa. Secondo me, non definisce l'intera scena della musica elettronica in Germania.
SA: Quali sono i tuoi primi ricordi musicali? Oltre alle tastiere, stai suonando qualche altro strumento?
VT: I miei primi ricordi risalgono all'università. Suono il pianoforte. Volevo qualcosa di più pesante. Quando ho lasciato il Portogallo per arrivare in Germania, ho scoperto molte cose nuove. Ho fondato una band con altre sei ragazze. Ho suonato le conposizioni di Bach per anni, é così diverso. Quella volta ho provato a suonicchiare una chitarra. Il mio approccio alla musica elettronica è stato naturale. Vorrei imparare a suonare la chitarra. La maggior parte delle ragazze suonano il basso. Ma il problema è solo la mancanza di tempo.
SA: In molti dei tuoi video, il tempo sembra volare... è una importante sensazione che senti per te?
VT: I giornalisti pensano spesso che sono una persona ottimista o pessimista. Penso che tu non puoi fare niente contro il tempo. Puoi fare dei piccoli cambiamenti. E' solo questione di avere un po' di fortuna.
SA: I Lali Puna sono nati a Monaco. Componete e vivete ancora li?
VT: Io e i membri della band viviamo a Monaco. Ci sono anche molte altre bands che vivono in questa città. Potrebbe essere divertente vivere a Berlino, Lisbona, Parigi o Londra. I Lali Puna vengono da Monaco. Qui c'è una scena musicale reale, con gruppi come John Soda, Console o i Notwist. Per tutte queste bands, spostarsi da Monaco disturberebbe i testi.
SA: Per te, qual'è il posto più tranquillo?
VT: A casa in famiglia.
SA: Quale potrebbe essere una vera fonte di ispirazione per le tue liriche?
VT: Ogni cosa naturalmente! Scrivo qualsiasi cosa mi venga in mente. Gli uccelli descrivono l'umanità con il loro canto. E leggo tanto anche. Per esempio, i titoli principali dei giornali diventano facilmente titoli di canzoni.
SA: Hai lavorato con l'etichetta Morr Music sin dal principio? Hai qualche altro lavoro?
VT: Lavoro in una stazione radio, bavarese. Mi occupo del sito. Ho suonato della musica. E' difficile vivere di musica. Molte cose sono cambiate nell'industria della musica. E' davvero difficile vivere con la musica. Non ci sarebbe stato un disco senza Thomas (Morr, il direttore dell'etichetta). E' stata una sua idea. Ci ha chiesto di realizzare un intero album. Di fatto, non c'era alcun bisogno di realizzare qualcosa. Ho suonato in una band di ragazze, da sola e poi nei Lali Puna. Thomas e gli altri membri dell'etichetta sono stati davvero coinvolti nel processo. Per esempio, le differenti copertine. Thomas prende parte nelle decisioni artistiche. Thomas e Markus (The Notwist) sono amici. Insieme organizzarono dei concerti e in seguito decisero di creare una loro personale etichetta.
SA: Il nuovo album "Our Inventions" esce il 2 aprile. Avete organizzato delle date? In quali posti vi piace davvero suonare?
VT: Abbiamo alcune date in maggio e durante l'estate - Parigi e Lille. Abbiamo suonato due volte a Bordeaux. Ricordo il nome di uno di questi posti, il Zoobizarre. Ho un figlio. Quindi non è facile viaggiare molto. Avremo altre date europee in autunno.
Ogni posto può essere speciale. Prediligo i clubs non troppo grandi. E' difficile nei clubs piccoli in termini di suono. Le percussioni sono molto rumorose e non ho una voce molto forte. Mi piacciono anche i festivals, perchè c'è più distanza tra noi e il pubblico.
SA: Se volessi descriverci l'album in poche parole, quali sarebbero?
VT: La parte elettronica è molto importante. Sono stata molto influenzata dalle voci femminili degli anni sessanta.
SA: Che genere di cibo ti piace di più?
VT: E' davvero una domanda sorprendente. Infatti, son davvero coinvolta dalla cosa. Amo il cibo giapponese, così mi vien da pensare alla ramen soup.
SA: Quale canzone o album recente ti piacerebbe condividere con noi?
VT: Sono stata davvero impressionata da un DJ mix di Diplo e Santogold. E' così interessante prendere vecchia musica e metterci su nuovo stuff, per esempio Aretha Franklin e gruppi contemporanei. Non lo condividerei con mia mamma (ride)...
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