Le 31 mai 2008 Bruxelles a été le scenario de la cinquième édition de la « Zinneke Parade ». 2500 acteurs, 175 organisations, 185 artistes, après deux ans de préparations, ont donnée la vie à la manifestation qui représente l’identité bruxelloise tout court.
Un projet, né dans le cadre des initiatives de « Bruxelles/Brussel 2000 – Ville Européenne de la Culture », visant à faire naître et mettre en valeur l’identité "nouvelle" des Bruxellois. Une proposition (faite par Myriam Stoffen, l’organisatrice actuelle) qui, de temps en temps, n’avait pas l’intention de « blesser » la ville, interférer avec ses propres rythmes ou troubler son équilibre (comme s’est passé et se passe encore dans les villes hôtes des « grands événements »).
Le mot Zinneke désigne en bruxellois à la fois la petite Senne (« Zinne » en langue bruxelloise), la rivière qui contournait Bruxelles pour éviter des inondations et un chien bâtard qui parfois terminait son existence dans la Senne. Par extension, le Zinneke est celui qui a des origines multiples, hybride, métisse, bâtard, symbole du caractère multiculturel de la ville. Chaque vrai bruxellois définit lui-même Zinneke, parce qu’il est conscient de faire partie de quel sort de melting pot qu’est la capitale de la Belgique.
Cette dernière d’ailleurs, dans sa brève histoire, a toujours du régler les comptes avec les migrations à partir du colonialisme et maintenant (juste maintenant…) elle ne peut pas s’oublier des pays et des populations qu’ont fait sa richesse, le Congo en première ligne.
On a déjà parlé d’identité « nouvelle » dans le sens qu’aujourd’hui (c'est-à-dire au moment où Bruxelles peut être définie capitale de l’Europe, outre à être siège des Institutions européennes et des majeures Organisations internationales comme l’OTAN) le « panier » a enrichi lui-même de nouveaux ingrédients. Il y a quelqu’un qui pense que le gout du « minestrone » soit empiré pour le fait qu’il ne plus possible de distinguer ses parties ; d’autres pensent que sa « sapidité » a été exaltée, en s’enrichent de même en couleur.
Le Zinneke, en tant qu’acteur culturel, offre la démonstration que l’engagement de tous les citoyens dans un projet commun, soit essentiel au vivre ensemble, surtout dans une ville multiculturelle comme Bruxelles. Une ville/région qui vit chaque jour sa diversité et ses contradictions à partir de la position où elle se trouve (une région bilingue de 19 communes, capitale d’un État où se trouvent trois communautés, capitale de la communauté francophone, au beau milieu du territoire flamand !) jusqu’à arriver à la présence, désormais bien assise, d’immigrés venants de tout le monde, « porteurs sains » de couleur et vie avec leur art, leur musique et leur culture, et à cela, parfois désagréable, des nouvelles « élites transeuropéennes » : plus que 105000 « Eurocrates » tendent à « se barrer » à l’intérieur de leurs offices (dans le prétendu « Quartier européen » en territoire de Bruxelles-1000 évidemment) et leurs habitations colloquées en périphérie, dans la deuxième couronne (cela des communes plus riches comme Woluwe Saint-Pierre, Woluwe Saint-Lambert, Auderghem, Uccle, Watermael Boitsfort); une « catégorie » que se dise cosmopolite seulement pour le fait de prendre chaque matin le Bus ou la Metro avec de gens d’une « couleur » différente ou parce que chaque jour ils fassent le diner dans un restaurant iranien en écoutant de la musique française !
Donc pendant un jour Bruxelles se rappelle à elle-même qu’elle est une ville cosmopolite, en se faisant pénétrer le cœur par une horde de gens avec des spectacles, effets sonores, orchestre brolofonique (de brol, mot typique du vocabulaire bruxellois forcément traduisible en italien avec « casino, caos » ; à Bruxelles on connait très bien l’expression : « Le brol, le bordel, le Brel, tout ça c’est évidemment Bruxelles », une pensée du chanteur belge de Ostende Charles Ernest Arno) et art en mouvement, en donnant à tous la possibilité d’oublier d’habiter la capitale de l’Europe seulement « de passage », de s’en profiter seulement comme carrefour européen.
Des vieille portes de la ville, dans l’après-midi, partent les différents Zinnodes (c’est le nom des différents groupes composant la parade) venants des 19 communes de la Région de Bruxelles Capitale, pour arriver au centre ville (près de la Bourse, c'est-à-dire derrière la merveilleuse Grande Place), se réunir et commencer à défiler avec un esprit carnavalesque en suivent un parcours identifiable avec la « vieille Bruxelles » chantée par le grand Jacques Brel.
La plus part des associations (no-profit évidemment ou pour le dire à la belge : asbl), présentes dans chaque commune, se réunisses pendant deux ans afin de projeter quelque chose de unique et subjectif suivant un thème commun. Telles associations (Assembles de voisins, Contrats de quartier, Réappropriation d’espaces publics, Défense de sans-papiers, etc.), avec le soutien de beaucoup d’organismes comme la Région et, chose qui se passe très rarement, des Communautés française et flamande ensemble (normalement, à cause du communautarisme très accentué, ce qu’est financé par la Communauté française n’est pas financé par la Communauté flamande et vice-versa), avec leur travail et le capital humain leur lié pour nécessité ou pour plaisir, fonctionnent de pont entre les différentes communes de celle que, normalement, est définie la partie plus pauvre de Bruxelles (celle des communes du long du canal, comme Molenbeek, Anderlecht, Schaerbeek, Saint-Josse, etc.) et de celle plus riche.
Le sens de cette parade va au-delà de celui purement artistique déjà au moment où on s’en connaît les participants : hommes et femmes de tous âges, travailleurs, pensionnés et chômeurs, enfants, sans-papiers avec leurs familles, artistes nés dans les prisons ou dans les hôpitaux psychiatriques, femmes et enfants de prisonniers, handicapés, etc.
Tous ensemble avec l’intention de se montrer (pour démontrer qu’ils existent et que s’ils ne sont pas « étiquetés » se confondent entre les personnes « normales », grimés ou masqués comme leur) et de démontrer que l’échange culturel, le rencontre et la créativité sont des choses vitales afin de pouvoir considérer une ville comme cosmopolite et que, au contraire, la fermeture entre les murs de chez-soi, dans des « cages artificielles vigilées » ou l’érection de frontières, ne font que porter à la mort, ou à l’état de chaos, une ville tellement riche en Culture (avec la « c » majuscule).
Donc pour une journée tous unis, tous égaux, tous libres et tous maîtres de la ville. Le thème de cet année a été celui de l’eau : bien précieuse dont sommes faits nous et notre planète ; bien que nous consommons pour vivre mais que très souvent nous gaspillons illogiquement ; bien que devrait être partagé également entre tous ; bien que nous devrions sauvegarder (dans le cas où la nature aurait nous donnée la possibilité) à l’intérieur de nôtres villes ainsi qu’y aplanir plaques de asphalte et montagnes de béton.
En effet, un des 24 Zinnodes présents à la parade, un alligator appelé « Ixelligator » (du nom de la commune d’Ixelles + alligator), ne faisait que protéger la source naturelle des étangs d’Ixelles (désormais perdue et substituée par les bassins artificiels de l’actuelle Place Flagey) de l’action d’un personnage appelé « Asphaltor » qui voudrait couvrir d’asphalte la source ; dans ce but il était aidé par « Super Desasphaltico », qu’avait l’ordre d’éliminer l’asphalte aplané (voir photo).
À la fin de la parade tout est terminé avec un grand jump libératoire vers le 2010 (an de la prochaine parade) et vers les autres manifestations dans les deux seules villes qu’ont suivi ce merveilleux exemple et qui collaborent avec elle : Bologna (avec sa « Par Tôt Parata organisée par l’« Associazione culturale Oltre ») et Belfast (avec la « The Beat Initiative »).
Bruxelles: Zinneke Parade 2008
Il 31 maggio 2008 si è svolta a Bruxelles la quinta edizione della Zinneke Parade. Migliaia di attori, centinaia di organizzazioni e artisti, ogni due anni danno vita a quella che può essere definita la manifestazione che meglio rappresenta l'identità brussellese.
Il 31 maggio 2008 si è svolta a Bruxelles la quinta edizione della “Zinneke Parade”. 2500 attori, 175 organizzazioni, 185 artisti, dopo due anni di preparativi, hanno dato vita a quella che, optimo iure, può essere definita la manifestazione che meglio rappresenta l'identità brussellese.
Un progetto, nato nel quadro delle iniziative di “Bruxelles/Brussel 2000 - Città europea della cultura”, volto a far nascere e valorizzare la “nuova” identità dei brussellesi.
Per una volta una proposta (fatta dall’attuale organizzatrice Myriam Stoffen) che non intendeva “ferire” la città, interferire coi propri ritmi o turbare il suo equilibrio (come è accaduto e continua ad accadere alle città che ospitano “grandi eventi”).
La parola Zinneke può derivare da “Zinne”, nome in lingua brussellese della Senne, il fiume che passava (e che parzialmente passa ancora oggi) per Bruxelles, oppure può designare anche un cane bastardo che andava a morire sulle rive del fiume: per estensione il Zinneke è colui che ha origini multiple, ibrido, meticcio, bastardo, simbolo del carattere multiculturale della città.
Ogni vero brussellese si definisce Zinneke, perché sa di fare parte di quel melting pot che è la capitale del Belgio. Quest’ultimo d’altronde, nella sua breve storia, ha dovuto sempre fare i conti con le migrazioni sin dai tempi del colonialismo e adesso (proprio adesso…) non può dimenticarsi di quei paesi e delle loro genti che hanno fatto la sua ricchezza, il Congo in prima linea.
Si è parlato prima di “nuova” identità in quanto oggi (cioè nel momento in cui Bruxelles può essere definita capitale d’Europa, oltre ad essere sede delle Istituzioni europee e delle più grandi Organizzazioni internazionali come la NATO) il calderone si è arricchito di nuovi “ingredienti”. Secondo alcuni il gusto del “minestrone” è peggiorato, in quanto non si riescono più a distinguere le sue parti; secondo altri la sua “sapidità” è stata esaltata, arricchendosi altresì di colore.
Il Zinneke, in quanto attore culturale, cerca di dimostrare come l'impegno da parte di tutti i cittadini in un progetto comune, sia essenziale per il vivere insieme, soprattutto in una città multiculturale come Bruxelles.
Una città/regione che vive ogni giorno la sua diversità e le sue contraddizioni a partire dalla posizione in cui è collocata (una regione bilingue di 19 comuni, capitale di uno Stato dove sono presenti tre comunità, capitale della comunità francese, in pieno territorio fiammingo!) fino ad arrivare alla presenza, ormai consolidata, di immigrati provenienti da ogni parte del mondo, “portatori sani” di colore e vita con la loro arte, la loro musica e la loro cultura, e a quella, talvolta scomoda, delle nuove “élites transeuropee”: più di 105000 “Eurocrati” che tendono a “barricarsi” dentro i loro uffici (nel cosiddetto “Quartiere europeo” in territorio di Bruxelles-1000 ovviamente) e le loro case collocate in periferia, nella seconda corona (quella dei comuni più ricchi come Woluwe Saint-Pierre, Woluwe Saint-Lambert, Auderghem, Uccle, Watermael Boitsfort); una “categoria” che si ritiene cosmopolita solo per il fatto di prendere ogni mattina il Bus o la Metro insieme a gente di un “colore” diverso dal proprio o perché pranza ogni giorno in un ristorante iraniano ascoltando musica francese!
Per un giorno dunque Bruxelles mostra il suo essere cosmopolita, facendosi penetrare il cuore da un’orda di gente con spettacoli, effetti sonori, orchestra brolofonica (da brol, parola tipica del vocabolario brussellese forzatamente traducibile in italiano con “casino, caos”; a Bruxelles è nota l’espressione che recita: " Le brol, le bordel, le Brel, tout ça c’est évidemment Bruxelles ", famoso pensiero di Charles Ernest Arno, cantautore belga di Ostende) e arte in movimento, dando a tutti la possibilità di dimenticare di essere nella capitale d’Europa solo “di passaggio”, di sfruttarla solo in quanto crocevia europeo.
Dalle vecchie porte della città, nel pomeriggio, partono i diversi Zinnodes (così si chiamano i diversi gruppi componenti la parata), provenienti dai 19 comuni della Regione di Bruxelles Capitale, per arrivare nel centro della città (vicino alla Bourse, cioè dietro la splendida Grande Place), riunirsi e cominciare a sfilare con spirito carnascialesco seguendo un percorso identificabile con la “vieille Bruxelles” tanto cantata dal grande Jacques Brel.
Gran parte delle associazioni (ovviamente no-profit o per dirla alla belga: asbl), presenti in ogni comune, si riunisce per due anni al fine di progettare qualcosa di unico e soggettivo seguendo un tema comune. Tali associazioni (Assemblee dei vicini, Contratti di quartiere, Riappropriazione di spazi pubblici, Difesa dei sans-papiers, etc.), sotto il patrocinio di molti enti tra cui la Regione e, cosa che succede molto di rado, la Comunità francese e fiamminga insieme (solitamente, a causa dell’accentuato comunitarismo, ciò che è finanziato dalla Comunità francese non viene finanziato da quella fiamminga e viceversa), fungono, con il loro operato e il capitale umano a loro legato per necessità o per piacere, da ponte tra i diversi comuni di quella che, normalmente, è definita la parte più povera di Bruxelles (quella dei comuni lungo il corso del Canale, come Molenbeek, Anderlecht, Schaerbeek, Saint-Josse, etc.) e di quella più ricca.
Il senso di questa parata va al di là di quello meramente artistico già nel momento in cui se ne conoscono i partecipanti: uomini e donne di tutte le età, lavoratori, pensionati e disoccupati, bambini, sans-papiers con le loro famiglie, artisti nati nelle carceri o negli ospedali psichiatrici, mogli e figli di carcerati, disabili, etc. Tutti insieme con l’intento di mostrarsi (per fare vedere che esistono e che se non sono “etichettati” si confondono tra le persone “normali”, come loro truccate o mascherate) e di dimostrare che lo scambio culturale, l’incontro e la creatività sono vitali per far sì che una città si possa considerare cosmopolita e che invece la chiusura entro le proprie mura di casa, in “gabbie artificiali vigilate” o l’erezione di frontiere, non fanno che portare alla morte, o allo stato di caos, una città talmente ricca di Cultura (con la “c” maiuscola).
Per un giorno quindi tutti uniti, tutti uguali, tutti liberi e tutti padroni della città. Il tema di quest’anno è stato quello dell’acqua: bene prezioso di cui siamo fatti noi ed il nostro pianeta; bene che consumiamo per vivere ma che molto spesso sperperiamo senza logica; bene che dovrebbe essere diviso tra tutti in egual misura; bene che dovremmo custodire (qualora la natura ne avesse dato la possibilità) all’interno delle nostre città anziché spianarvi sopra lastre di asfalto e montagne di cemento. Infatti, uno dei 24 Zinnodes presenti alla parata, un alligatore chiamato “Ixelligator” (dal nome del comune di Ixelles + alligator), non faceva altro che proteggere la fonte naturale dei laghi d’Ixelles (ormai perduta e sostituita dai laghi artificiali dell’attuale Place Flagey) dall’azione di un personaggio chiamato “Asphaltor” che voleva coprire d’asfalto la fonte; in quest’impresa era aiutato da “Super Desasphaltico", che aveva il compito di eliminare l’asfalto spianato (vedi foto).
A fine parata si è concluso tutto con un grande jump liberatorio verso il 2010 (anno della prossima parata) e verso le altre manifestazioni nelle due uniche città che hanno seguito questo splendido esempio e che collaborano con essa: Bologna (con la sua “Par Tôt Parata” organizzata dall’Associazione Culturale “Oltre”) e Belfast (con la “The Beat Initiative”).
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