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Theatre - Dancers & Dance Companies - Article | by Patrizia Lo Sciuto in Theatre - Dancers & Dance Companies on 21/11/2007 - Comments (0)
 
 
Maria Kiran

Maria Kiran.
“Bharata Bach”, une chorégraphie liturgique

Le 18 mai en Sicile, à Trapani près de l'Église Saint Pietro a eu lieu le spectacle-concert "Bharata Bach", dans le cadre de la saison des concerts de " Amici della Musica di Trapani". Bharata Bach, conception et réalisation Milena Salvini, chorégraphie Vidya, musique Johann Sébastien Bach, transcription, adaptation et interprétation à l'organe Claudio Brizi, danseuse Maria Kiran.
Du Bharata Natyam à Bach en passant à travers l'organe La Grassa: c'est-à-dire du sacré à l'Indien sacré et chrétien, en compagnie d'un "ippografo" musical. Une rencontre entre cultures lointaines, avec l'Inde, l'Italie et la France liée dans l'aventure d'épouser la plus noble des cinq danses classiques indiennes à la musique sublime de Bach, parmi cette tension commune vers l'esprit et l'amour de Dieu. Un amour qui rapproche en profondeur le Barata Natyam à la musique sacrée de Bach. La premiere de “Bharata Bach” a été donné au Festival Oriente e Occidente 2006, au Théâtre des Abbesses à Paris en février 06.

Maria Kiran est née en 1981 à Allahabad en Inde. Elle a été élevée en France. Dès l’âge de 6 ans, elle prend ses premiers cours de danse au centre Mandapa, ce haut lieu de la culture et de l’art indiens de Paris. Son premier maître est Vidya, disciple de K. M. K. Saroja de Madras. A 15 ans, elle fait sa formation au temple indien de Chidambaram, cérémonie en public qui introduit les danseuses dans la vie professionnelle. A New Delhi, en 1998, elle rencontre Yamini Krishnamurthi dont le style puissant, presque masculin, affermit son geste. Tandis qu’avec Jamuna Krishnan, avec laquelle elle travaille aujourd’hui, elle apprend à aborder sans complexe la danse plus narrative. A 25 ans, Maria-Kiran, dont le nom signifie rayon de lumière , s’affiche sur toutes les scènes internationales ; en 2003, elle est la plus jeune artiste invitée par le Théâtre de la Ville à Paris.

 
 

SA : Tu te rappelles la première fois que tu as dansé? Est-ce que tu nous racontes?

MK: Je ne me souviens pas…Je crois que c’était en Inde, toute petite. C’est ce qu’on m’a raconté, je n’ai pas de souvenir précis. On m’a dit que à trois ans je faisais des spectacles. D’autres souvenirs remontent à l’age de sept/huit ans. J’ai été adoptée par une famille italienne et je faisais de la danse indienne. C’était le seul contact avec mon pays et je trouvais çà vraiment important pour moi.

SA : Comment elle a été la rencontre entre la danse Bharata Natyam et Bach?

MK: Madame Salvini, la personne qui a conçu le spectacle, c’ est une grande musicienne. Elle a fait aussi de la danse indienne et elle connaît très bien soit la danse indienne que la musique classique. Elle a trouvé des ponts entre la danse et la musique, entre les deux religions, entre l’occident et l’orient, entre ces deux arts complètement différents . A la base de sa conception il y a l’élément sacré. Elle a trouvé des liens entre ces deux cultures, entre ces deux univers musicaux artistiques thématiques, l’un chrétien et l’autre hindouiste.

SA : Quelle a été l’approche de travaille entre l’architecture monumentale musicale de Bach et l’architecture du mouvement de la danse Bharata ?

MK : Le Bharata Natyam c’est un rituel indien qui se danse dans les temples. Ces danses se suivent avec un ordre bien précis. Le premier moment c’est une salutation aux Dieux pour une demande de bénédiction pour que le spectacle se passe bien, après il y a plusieurs morceaux qui se suivient les uns après les autres. En faite dans les messes de Bach il se passe la même chose. Le premier mouvement musical c’est une salutation d’offrande, on va préparer l’autel, le nettoyer on va y mettre des fleures des encens des bougies. En Inde c’est pareille ; avant de comment une messe on nettoie le temple et on le décore aussi. C’est un rituel très précis qu’on a suivi soit pour Bach que pour le Bharata Natyam.

SA : La musique et la danse sacre, orient et occident qui parlent un même langage. Comment la danse Bharata avec ses techniques et ses principes dialogue avec la structure de la musique de Bach ?

MK : Je n’ai pas conçu les danses, je suis que l’interprète. Je peux dire que j’ai toujours écouté de la musique classique depuis toute petite. La musique forcement çà touche. Je ne pense pas qu’un danseur puisse bien danser si la musique ne lui fait rien ressentir. Ce spectacle pour moi c’est plus du ressenti. Je ressens des émotions à travers les musiques que Claudio joue, mes émotions changent par rapport à la façon dans la quelle il va jouer, aujourd’hui d’une manière demain d’une autre. C’est plus du ressenti que des choses très intellectuellement posés, c’est plus de l’ordre de l’émotion.

SA : Dans le Bharata, le visage de la danseuse exprime avec une limpidité émouvante tout le symbolisme d’un seule geste, et tu le transmets très bien. Comment on travaille chaque geste et son expression dans cette technique de danse? Quelle est l’ étude pour arriver à cette clarté, à cette précision ?

MK : Dans une formation de danseuse de Bharata Natyam on apprends d’abord à faire le coté abstrait, la danse pure. On apprends toute la technique, tous les mouvements, à la manière dans la quelle les bras et les jambes sont positionnés, on apprends le code. En suite seulement à partir du moment qu’on maîtrise bien la technique on commence à apprendre les mouvements qui racontent une histoire. A ce moment-là, un même mouvement, selon la disposition dans l’espace et selon l’orientation du corps, n’exprime pas la même chose et l’on ajoute l’interprétation. On apprends des pièces quand on a huit ans et après quand on les danse à dix-huit on les interprète pas du tout de la même façon. L’expérience personnelle et le vécu vont nourrir chaque danse.

SA : Le travaille de l’espace est très claire: diagonale et avant scène. Est-ce qu’il a des règles pour l’écriture chorégraphique où c’est libre?

MK : Le Bharata Natyam est très frontale, le public est toujours en face pas au tour et on danse vers son public. On est rarement de dos, de diagonale, on est très souvent de face. Cette chorégraphie ce n’est pas du Bharata traditionnel, c’est une rencontre entre deux univers, donc forcement la chorégraphie et la position du corps vont différer dans les spectacles traditionnels.
Vidya, qui a fait la chorégraphie, elle explique que je fais une ouverture comme si je rentrais de l’extérieure à l’intérieure d’un temple où d’une église et donc j’installe ce qui est en rapport au culte. Pour l’utilisation de l’espace il n’y a pas un code précis. Dans la partie technique il y a le plaisir de se mouvoir dans l’espace avec des mouvements très esthétiques qu’on l’utilise au maximum. Dans les pièces narratives il y a beaucoup de déplacements, de droite à gauche. Je peux interpréter une jeune femme, le Dieu et le Christ. On se tourne et on change de direction pour que le public comprenne bien qu’il y a un changement de personnage.

SA : La danse Bharata et la musique de Bach coulent comme un fleuve avec une très belle fluidité et conduisent le spectateur dans une troisième dimension. Comment tu vis ce niveau au dessus, que ce qu’est tu ressens à l’intérieur ?

MK : C’est différent pour chaque spectacle, mais ici à Trapani c’à été très particulier parce que normalement je joue pas avec un orgue mais avec un clavier orgue et j’ai du beaucoup adapter et écouter bien ce qui ce passe à l’orgue. Ici j’ai été beaucoup plus à l’écoute de la musique. Comme j’ai l’habitude de jouer avec Claudio et son instrument, je suis plus dans le ressenti. Après dans une église çà transporte beaucoup plus que de jouer dans un théâtre. Je pense que ce spectacle doit se jouer dans une église car dans un théâtre on perd pleines de choses.

SA : Quelle est la différence dans l’interprétation quand tu danses le Bharata avec la musique indienne et quand tu danses avec la musique classique comme celle de Bach ?

MK : Pour moi c’est la même chose quand je danse sur des musiques de l’Inde du Sud et quand je danse sur celle de Bach. J’ai pris beaucoup de temps à comprendre la musique de Bach et sa rythmique et j’ai beaucoup travaillé pour trouver les appuis musicaux aussi par rapport au mouvement. Mais c’est le même ordre d’émotions car la musique est universelle, l’émotion du moment par rapport à ma danse, à la façon de jouer des musiciens et par rapport au lieu aussi.
Le Bharata Natyam on peut le jouer dans une église, ce n’est pas contradictoire. Peu importe si on joue dans un temple, dans une mosquée où dans une église. C’est également un lieu sacré.

 
Maria Kiran

Maria Kiran
“Bharata Bach”. Una coreografia liturgica

Il 18 maggio 2007 a Trapani presso la Chiesa San Pietro si è svolto lo spettacolo concerto “Bharata Bach”, nella stagione concertistica degli “Amici della Musica di Trapani”. Bharata Bach, concezione e realizzazione Milena Salvini, coreografia Vidya, musica Johann Sebastien Bach, trascrizione, adattamento ed interpretazione all’organo Claudio Brizi, danzatrice Maria Kiran. Dal Barata Natyam a Bach passando attraverso l’organo La Grassa: ovvero dal sacro al sacro, indiano e cristiano , in compagnia di un “ippografo” musicale. Un incontro tra culture lontane, con l’India, l’Italia e la Francia schierate nell’avventura di sposare la più nobile delle cinque danze classiche indiane alla musica sublime di Bach, per la via di quella comune tensione verso lo spirito e l’amore di Dio che lega proprio il Barata Natyam alla musica sacra di Bach. La prima di "Barata Bach" è andata in scena al Festival Oriente e Occidente 2006 e, al Théâtre des Abbesses a Parigi nel febbraio 06.

Maria Kiran, nata nel 1981 ad Allahabad in India, è cresciuta in Francia; fin dall'età di 6 anni, fa i suoi primi passi di danza al centro Mandapa, centro della cultura e dell'arte indiana di Parigi. La sua prima maestra è Vidya, allieva di K. M. K. Saroja di Madras. A 15 anni, fa la sua formazione nel tempio indiano di Chidambaram, dove avviene la cerimonia in pubblico per introdurre le ballerine nella vita professionale. A Nuova Delhi, nel 1998, incontra Yamini Krishnamurthi il cui stile potente, quasi maschile, irrobustisce il suo gesto. Mentre con Jamuna Krishnan con la quale lavora oggi, impara ad esprimere senza complesso una danza più narrativa. A 25 anni, Maria-Kiran, il cui il nome significa raggio di luce, si esibisce su tutte le scene internazionali. Nel 2003, è la più giovane artista invitata dal Théâtre de la Ville a Parigi.

 
 

SA: Ricordi la prima volta che hai danzato? Ci racconti?

MK: Non mi ricordo bene, mi hanno raccontato qualcosa. Non ho ricordi precisi. Sì mi è stato detto che a tre anni facevo degli spettacoli. Altri ricordi risalgono all'età di sette/otto anni. Sono stata adottata da una famiglia italiana e studiavo la danza indiana. Era il solo contatto col mio paese ed è stato molto importante per me.

SA: Quale è stato l'approccio di lavoro tra le architetture monumentali musicali di Bach e l'architettura del movimento della danza Bharata?

MK: Il Bharata Natyam è un rituale indiano di un’insieme di danze che si fanno nei templi. Queste danze si susseguono con un ordine ben preciso. Il primo momento è il saluto agli Dei per una richiesta di benedizione affinché lo spettacolo abbia un buono svolgimento, dopo ci sono parecchi pezzi che si susseguono gli uni agli altri. In effetti nelle messe di Bach accade la stessa cosa. Il primo movimento musicale è un saluto d’ offerta, si prepara l'altare, si pulisce e si abbellisce con dei fiori, degli incensi e delle candele. In India è la stessa cosa prima di cominciare una messa si pulisce il tempio e lo si decora anche. È un rituale molto preciso che abbiamo seguito sia per Bach che per il Bharata Natyam.

SA: La musica sacra e la danza sacra, oriente ed occidente che parlano uno stesso linguaggio. In che modo la danza Bharata dialoga con le sue tecniche ed i suoi principi con la struttura musicale di Bach?

MK: Non sono io che ho concepito le danze, sono l'interprete. Posso dire che ho sempre ascoltato la musica classica sin da piccolissima. La musica emoziona inevitabilmente. Non penso che un bravo danzatore possa danzare se la musica non gli trasmette niente. Questo spettacolo lo sento profondamente ; provo delle emozioni attraverso le musiche che Claudio suona, attraverso il suo modo di suonare, oggi in un modo domani in un altro. E’ più un sentire con i sensi che con l’intelletto, un essere nella sfera delle emozioni.

SA: Nel Bharata, il viso della danzatrice esprime con una limpidezza commovente tutto il simbolismo di un solo gesto, e tu lo trasmetti molto bene. Come si lavora ogni gesto e la sua espressione in questa tecnica di danza? Quale è lo studio per arrivare a questa chiarezza, a questa precisione?

MK: Nella formazione di danzatrice di Bharata Natyam s’ impara all’inizio l’aspetto astratto, la danza intesa come pura. Si apprende tutta la tecnica, tutti i movimenti, in che modo le braccia e le gambe sono posizionate, si impara il codice. In seguito soltanto dal momento in cui si padroneggia bene la tecnica si comincia a studiare il movimento narrativo, che racconta una storia. In quel momento, uno stesso movimento secondo la disposizione nello spazio e secondo l'orientamento del corpo non esprime la stessa cosa e si aggiunge l'interpretazione. Si apprendono delle coreografie quando si ha otto anni e dopo quando si danzano a diciotto si interpretano non proprio nello stesso modo. L'esperienza ed il vissuto personale nutrono ogni coreografia.

SA: Il lavoro dello spazio è molto chiaro, in diagonale e in avant-scena. Ci sono delle regole inerenti alla scrittura coreografica oppure è libera?

MK: Il Bharata Natyam è molto frontale, il pubblico è sempre davanti e non attorno e si danza in direzione del pubblico. Si è raramente di schiena, in diagonale. Questa coreografia non è il Bharata tradizionale, è un incontro tra due universi. La coreografia e la posizione del corpo cambiano rispetto agli spettacoli tradizionali. Vidya che ha creato la coreografia, dice che all’inzio è come se andassi dall'esterno all'interno di un tempio oppure di una chiesa ed io preparo ciò che è in rapporto al culto. Per l' utilizzazione dello spazio non c'è un codice preciso. Nella parte tecnica c'è il piacere di muoversi nello spazio con movimenti molto estetici e quindi lo si utilizza al massimo. Negli spettacoli più narrativi ci sono molti spostamenti, da destra a sinistra. Posso interpretare una giovane donna, Dio e il Cristo. Affinché il pubblico comprenda bene che c'è un cambiamento di personaggio ci si gira e si cambia direzione.

SA: La danza Bharata e la musica di Bach scorrono come un fiume con una bellissima fluidità e conducono lo spettatore in una terza dimensione. Come vivi questo livello al disopra? Che cosa provi dentro di te?

MK: È differente per ogni spettacolo, ma qui a Trapani è stato molto particolare perché normalmente non danzo con un organo ma con un claviorgano ed ho dovuto adattare molto ed ascoltare bene quello che succede. Sono stata molto più all' ascolto della musica. Visto che ho l'abitudine di danzare con Claudio ed il suo strumento, sono molto in quello che sento. In una chiesa è molto più coinvolgente che danzare in un teatro. Penso che questo spettacolo debba svolgersi in una chiesa. In un teatro si perdono molte cose.

SA: Qual’è la differenza nell'interpretazione quando danzi il Bharata con la musica indiana e quando lo danzi con la musica classica come quella di Bach?

MK: Per me è la stessa cosa quando danzo con le musiche dell'India del Sud e quando danzo con musiche come quella di Bach. Mi è servito molto tempo per comprendere la musica di Bach e la sua ritmica ed ho lavorato molto per trovare i riferimenti musicali anche rispetto al movimento.
Sono lo stesso genere di emozioni perché la musica è universale. L'emozione del momento rispetto alla mia danza, a come suonano i musicisti e anche rispetto al luogo. Il Bharata Natyam si può fare in una chiesa, non è contraddittorio. Non importa se si fa in un tempio, in una moschea oppure in una chiesa. È lo stesso un luogo sacro.

 


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Pen : Patrizia Lo Sciuto

 
 
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