Interview à Gianluca Costantini: artiste, dessinateur, auteur de bandes dessinées, écrivain, directeur éditorial de la revue Inguine, webmestre, enseignant à l'Académie des Beaux Arts de Rimini...
SA: Comment est né ta passion pour la bande dessinée?
GC: Je ne sais pas. C’est un virus qui te prends et qui ne te laisse plus. J’ai lu et regardé les images depuis toujours, quand j’ai commencé, je ne sais pas, j’étais trop petit pour m’en souvenir. Le dessin et la parole sont mes passions.
SA: Quel dessinateur t’as inspiré et continue à t’inspirer?
GC: Il y a tellement de noms…Beaucoup d’artistes du passé m’ont inspiré. Pas de dessinateurs de BD, ceux-là très peu. Ce qui m’inspire le plus maintenant c’est le monde, ce que je vois. Je voudrais dessiner tout ce qui me passe devant les yeux, comme si j’étais une encyclopédie.
SA: Quelles autres formes d’art déclenchent ton étincelle créative?
GC: La photographie, le journalisme, les choses que je trouve aux puces. La recherche de la mémoire.
SA: Quel a été ton parcours? En particulier je voudrais savoir quels ont été les étapes qui ont donné un tournant important à ta carrière et à ta croissance personnelle?
GC: J’ai commencé à publier en 2003 sur la revue Schizzo du Centre Andrea Pazienza, en meme temps j’ai commencé des expositions d’art contemporaine. J’ai gagné des prix et j’ai connu des gens qui faisaient ce que je faisais. Les étapes plus importantes sont la connaissance des autres.
SA: Tu as commencé avec la Bande dessinée pour expérimenter, après, de nouvelles techniques et de nouveaux langages. La Bande dessinée est art et l’art c’est aussi la bande dessinée. Le long de tes différentes explorations et de tes nouveaux accostages, quelle est pour toi, encore, l’importance de la bande dessinée?
GC: Dans cette période de ma vie la bande dessinée (comme langage) est la base de tout mon travail. L’expérimentation narrative de l’imagination c’est tout. J’essaie de trouver toujours de choses nouvelles à raconter, et surtout de les raconter toujours de façon nouvelle.
SA: Ta recherche, il me semble, progresse de plus en plus dans l’analyse du symbole. Combien est forte la tentation de s’exprimer dans la pure abstraction?
GC: Souvent elle a été forte. Mais elle n’a jamais pris le dessus. Je considère tout un symbole. De l’arbre à une bombe
SA: Le web pour toi est très important non seulement comme instrument de diffusion mais aussi comme instrument de travail. Quel rôle a internet pour la bande dessinée?GC: Dans les premières années de ce siècle il a été très important, ça pouvait devenir une nouvelle façon de dialoguer avec la bande dessinée, mais il a échoué. Moi et d’autres personnes nous avons essayé avec www.inguine.net, mais maintenant tout est toujours démodé. Il vaut mieux revenir à la photocopieuse et faire des fanzines.
SA: Maintenant je voudrais parler de tes projets : comment est née l’idée du projet “Political Comics”?
GC: L’idée est née poussée par une nécessité personnelle de pouvoir parler à travers le dessin. Ce n’est pas un projet commissionné, mais personnel. Pas payé. Un projet qui me met en discussion. Avant, il était totalement personnel ; après, pendant le parcours, plusieurs personnes se sont unies.
SA: Quel potentiel a en plus l’association texte et dessin, par rapport à la simple information, si l’on considère le pouvoir de l’image comme langage universel?
GC: C’est une façon différente de communiquer certaines informations ; le dessin donne des sentiments et des émotions que souvent l’écriture toute seule n’arrive pas à donner. La force de l’image est de laisser gravée dans la mémoire une élaboration de l’information totalement personnelle, bien différente de l’usage de la photographie.
SA: Comment le projet a-t-il été accueilli? Parle-moi des belles collaborations qui sont nées.
GC: Au début c’était vu quasi exclusivement à l’étranger, mais ensuite même en Italie le projet a été accueilli. Avec la fondation du blog (http://politicalcomic.blogspot.com) on a eu beaucoup de visibilité. De nombreuses collaborations sont nées avec différents dessinateurs même étrangers.
SA: Quels projets pour le futur?
GC: La prochaine édition du festival Komikazen, deux nouveaux livres et un site d’information fait seulement avec le dessin.
Gianluca Costantini
Intervista a Gianluca Costantini: artista, disegnatore, fumettista, autore, direttore editoriale della rivista Inguine, webmaster, insegnante all'Accademia di Belle Arti di Rimini...
SA: Com’è nata la tua passione per il fumetto?
GC: Non lo so. E’ un virus ti prende e non ti lascia più. Ho letto e guardato immagini da sempre, quando ho iniziato non lo so ero troppo piccolo per ricordarmi. Il disegno e la parola sono le mie passioni.
SA: Chi ti ha ispirato come fumettista e chi continua ad ispirarti?
GC: Ci sono talmente tanti nomi… Mi hanno ispirato tanti artisti del passato. Non disegnatori di fumetti, quelli pochi. Quello che mi ispira di più adesso è il mondo, quello che vedo. Vorrei disegnare tutto quello che mi passa davanti agli occhi, quasi fossi una enciclopedia.
SA: Quali altre forme d’arte innescano la tua scintilla creativa?
GC: La fotografia, il giornalismo le cose che trovo nei mercati di antiquariato. La ricerca della memoria.
SA: Qual è stato il tuo percorso? In particolare vorrei sapere quali sono state le tappe che hanno dato svolte importanti alla tua carriera e alla tua crescita personale?
GC: Ho iniziato a pubblicare nel 2003 sulla rivista Schizzo del Centro Andrea Pazienza, contemporaneamente ho iniziato a esporre in mostre d’arte contemporanea. Ho vinto dei premi e conosciuto delle persone che facevano quello che facevo io.
Le tappe più importanti sono la conoscenza degli altri.
SA: Sei partito dal fumetto per sperimentare nuove tecniche e nuovi linguaggi. Il fumetto è arte e arte è anche il fumetto. Nelle tue varie esplorazioni e nei tuoi nuovi approdi, quanto è importante ancora per te il fumetto?
GC: In questo periodo della mia vita il fumetto (come linguaggio) è la base di tutto il mio lavoro. La sperimentazione narrativa immaginifica è tutto. Cerco di trovare sempre cose nuove da raccontare, e soprattutto di raccontarle sempre in modo nuovo.
SA: La tua ricerca, mi sembra, avanzi sempre più nell’analisi del simbolo. Quanto è forte la tentazione di esprimersi nell’astratto puro?
GC: Spesso è stata forte. Ma non ha mai preso il sopravvento. Considerò tutto simbolo. Da un albero ad una bomba.
SA: Il web per te è molto importante non soltanto come strumento di diffusione ma anche come strumento di lavoro. Che ruolo ha internet per il fumetto?
GC: Nei primi anni di questo secolo è stato molto importante, poteva essere un nuovo modo di dialogare col fumetto, ma è stato un fallimento. Io ed altri ci abbiamo provato con www.inguine.net ma adesso tutto è sempre antiquato. E’ meglio tornare alla fotocopiatrice e fare delle fanzine.
SA: Parliamo dei tuoi progetti: com’è nata l’idea di “Political Comics”?
GC: L'idea è nata da un bisogno personale di parlare col disegno. E' un progetto non commissionato, ma personale. Non pagato. Un progetto che mi mette in discussione. Prima era completamente personale, poi in molti si sono uniti al percorso.
SA: Quale potenziale pensi che abbia in più, rispetto alla semplice informazione, l’associazione di disegno e testo, considerando il potere dell’immagine come linguaggio universale?
GC: E' un modo diverso di comunicare certe informazioni, il disegno riesce a dare sentimenti ed emozioni che spesso la scrittura da sola non riesce. La forza dell'immagine è lasciarti impresso nella mente una tua elaborazione dell'informazione. Ben diversa dall'uso della fotografia.
SA: Come è stato accolto il progetto? Parlami delle belle collaborazioni che sono nate.
GC: All'inizio era più visto all'estero, ma con il tempo anche qui in Italia è stato accolto. Con la fondazione del blog (http://politicalcomic.blogspot.com) c'è stata molta visibilità. Sono nate molte collaborazioni con vari disegnatori anche stranieri.
SA: Quali progetti per l'immediato futuro?
GC: La prossima edizione del festival Komikazen, due nuovi libri, un vero e proprio portale di informazione fatto solo con il disegno.
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