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Comics - About Comics - Interview | by MarieDenise Sclafani in Comics - About Comics on 26/08/2008 - Comments (0)
 
 
Claudio Stassi

Claudio Stassi, jeune dessinateur palermitain, a publié pour plusieurs maisons d’édition. Il a gagné le concours “Montalbano a fumetti” en publiant son histoire à volume pour la “Hazard”. Enseignant à l’école de Bande Dessinée de Palerme. Le style de Claudio est dur et mordant, ses personnages reflètent la brutalité d'une vie passée entre le compromis et la peur dans un milieu où la mafia règne tranquillement. Nous l’avons interviewé alors qu’une de ses bandes dessinées a été publiée en France et en Espagne.

 
 

SA: Maîtrise à l’Académie des Beaux Arts de Palerme…De quelle façon a commencé ton parcours, un rêve depuis que tu es enfant ou tu as suivi les cours aux Beaux Arts et tout de suite après tu as compris que la bande dessinée était la forme artistique plus conforme à tes aspirations?
CS: Ma passion pour la bande dessinée m’a été transmise par mon père, qui a toujours été un lecteur de bandes dessinées. Chez moi, la bande dessinée a toujours été présente. Dans le temps, ma passion pour la bande dessinée et celle pour la lecture de l’art séquentiel (comme le définit Eisner) se sont fusionnées en un parcours unique. J’ai ainsi fréquenté pour des raisons évidentes, des écoles artistiques, qui, cependant, apprécient moins la bande dessinée. A l’Académie, j’ai eu de nombreuses difficultés dans l’acceptation de la bande dessinée comme ma propre expression artistique. Après toutefois, j’ai connu des professionnels qui déjà travaillaient dans le monde de la bande dessinée et avec eux, j’ai grandi au cours des années.

SA: Tu enseignes à l’école de la bande dessinée de Palerme, avoir de bons enseignants, quelle importance, cela a-t-il dans la formation d’un jeune dessinateur? Le vrai talent a besoin de cours et de théories?
CS: J’enseigne à l’école de la bande dessinée depuis 4 ans et pour chaque élève il faut toujours une approche différente. Avec certains, il faut, quelquefois, faire un travail lié plus à l’aspect de la psyché appliquée au dessin, qu’au dessin ….Le bon enseignant, doit être aussi un peu psychologue dans le fond, car le trait n’est rien d’autre que la transposition de notre essence, de notre nature.
Le talent tout cru, tout nu, ne sert à rien si on n’a pas de bases sur lesquelles se reposer. Tous les grands artistes, de Giotto à Caravaggio, dès leur plus tendre enfance, allaient dans les ateliers pour apprendre. Ce qui est important c’est d’aller chez celui qui fait déjà ce métier. Qui ne dessine pas de bande dessinée, ne pourra jamais t’apprendre comment les faire, comme celui qui ne peint pas ne pourra jamais te dire comment peindre une toile.
La professionnalité est un élément très important dans la production d’une bande dessinée, qui unie au talent et à sa valeur d’entreprise, réussit à créer cette alchimie qui est nécessaire à un jeune auteur pour devenir un dessinateur de bande dessinée professionnel.

SA: Comment était-ce de travailler avec Rossana Baldanza et Sergio Algozzino à la bande dessinée Avatar? Une belle équipe…parle-nous de cette expérience.
CS: Rossana était une des élèves d’un cours de formation professionnel auquel j’ai participé comme enseignant en 2002 (si je me souviens bien). On a compris tout de suite que Rossana avait une bonne capacité narrative et on a décidé de la mettre à l’épreuve sur un projet. Elle l’étudia un peu et avec la supervision de Manlio Mattaliano (scénariste de BD) elle réalisa le projet Avatar. Ils me donnèrent le scénario du premier numéro et le concept de la série, et il me plut tout de suite énormément. Les atmosphères Noir et les thèmes développés m’intriguaient en particulier. Je décidai d’accepter, non seulement la réalisation du premier numéro mais aussi de suivre toute la mini- série. Salvatore Taormina, éditeur de « Cronaca Di Topolinia », a cru en ce projet dès le début et en accord avec lui, nous avons mis en chantier le meilleur des meilleurs Sergio Algozzino aux couvertures, qui est, non seulement, pour moi un ami mais aussi, un dessinateur de BD que j’admire particulièrement.

SA: Un enfant de sept ans te demande: "Est-ce que tu penses que lire des bandes dessinées c’est amusant?". Un monsieur de quatre-vingt ans te demande: "Ce n’est pas bizarre que j’aime encore les bandes dessinées?". Qu’est-ce que tu réponds aux deux? CS: Je pense qu’un jour cet enfant me demandera la même chose que la personne âgée m’a demandée et c’est ça qui me rend triste. Je crois que la bande dessinée a besoin d’une nouvelle identité sociale. La bande dessinée ne peut pas être réduite à un produit seulement pour enfants, mais elle a besoin, comme forme expressive et comme moyen de communication, d’ultérieures études de secteur et chose encore plus importante, les personnes doivent réapprendre à lire les bandes dessinées.

SA: Trois bons conseils à un rêveur qui aimerait entreprendre sérieusement le long parcours de la bande dessinée. CS: - Il faut avoir de la constance dans les études- Il faut avoir un sens critique élevé sur ses propres dessins- Il faut avoir un esprit entreprenant (jamais un éditeur ne te demandera de venir travailler chez lui).

SA: Ta vision sur les maisons d’édition de Bandes dessinées. Les maisons d’édition courent des risques avec les jeunes noms? CS: La maison d’édition de livres et de bandes dessinées devrait investir sur les idées valides, pas seulement avec les noms qui vendent. Dans le monde de la bande dessinée si tu es un bon dessinateur t’arrives à travailler, si tu n’es pas un bon dessinateur tu ne travailles pas. La méritocratie est dans les yeux et dans le jugement du lecteur. Beccogiallo a, dans son groupe d’auteurs, de jeunes noms mais aussi des auteurs professionnels. Ils recherchent la qualité.

SA: Est-ce qu’il y a une tendance au social ou Beccogiallo est une réalité encore isolée? CS: Je crois que Persépolis, comme toutes les productions de l’association en France, a ouvert la voie pour raconter les histoires de cette réalité sociale que de nos jours on est obligé de vivre. La réalité que les journaux nous refilent, souvent elle est filtrée par le manque d’information châtrée par les voix du pouvoir. La bande dessinée peut être un excellent moyen de divulgation de l’information sociale.

SA: Comment est-elle née la collaboration avec Beccogiallo?
CS: L’éditeur connaissait mes dessins, il m’a contacté et à partir de ce coup de fil la collaboration a commencé.

SA: Parle- nous de Brancaccio. La bande dessinée à l’origine devait être l’histoire de Padre Puglisi (n.a. un prêtre tué par la mafia)…comment, au contraire, est-elle devenue une histoire sur le quartier? Raconte-nous tout et surtout la partie qui t’appartient : le dessin. CS: Giovanni (Di Gregorio) et moi avions l’intention de faire ensemble quelque chose depuis longtemps, la proposition de Beccogiallo nous semblait une belle occasion, et ainsi j’ai proposé à Giovanni de s’occuper du sujet et du scénario. Nous avons pensé à certains titres à proposer à l’éditeur : Falcone, Borsellino, Padre Puglisi, des noms importants. Des noms qui mettent sujétion, des noms difficiles à traiter. Il y avait le risque de tomber dans le déjà-vu ou dans la rhétorique.
Padre puglisi a travaillé à Brancaccio, où j’ai vécu 30 ans. C’était pour nous une « coïncidence » et nous avons décidé de travailler sur le courageux curé du quartier. Mais l’idée de faire une plate transposition en bande dessinée d’autres œuvres (films, livres et spectacles de théâtre ? n’avait aucun sens.
Ce qu’on voulait raconter, avec Giovanni, c’était la mafia vue du bas, vécue quotidiennement. Celle que nous absorbons tous les jours, celle que personne raconte parce que il n’y a pas de morts assassinés ni de raids de la police. La mafia la plus dangereuse, celle qui nous dévore de l’intérieur.
La mafia qui grandit sur les conséquences qu’ont les petits gestes quotidiens, au premier abord innocents, dans un quartier de Palerme comme celui de Brancaccio. Des gestes, qui ne sont pas du tout innocents. Des gestes imprégnés d’illégalité, de violence, de fatalisme résigné. Des gestes qui ont des conséquences tragiques, toujours. Et puis je veux raconter notre cécité, le fait que désormais nous nous ne rendons pas compte que nous sommes les victimes de nous-mêmes. Cette mafia contre laquelle luttait Padre Puglisi et qui l’a tué.
Dans mes planches j’essaie d’imprimer ma rage. Ma douleur en regardant Palerme qui souffre devant la grosse voix de la mafia qui tue et dans le silence des institutions trop souvent complices de l’organisation criminelle.

SA: Les histoires sur la base desquelles tu dessines influencent, généralement, ton trait personnel?
CS: Oui. Quand je dessine des histoires qui m’émeuvent particulièrement, le signe devient plus instinctif, quelquefois méchant et pourri.
Comme je le disais tout à l’heure, le trait que nous exprimons est notre matrice, notre être, bref nous-mêmes.

SA: Maintenant Brancaccio a été traduit même en France par Casterman…un résultat important, quelle est ton impression?
CS: Bien sûr nous sommes orgueilleux et surtout intrigués par ce que le marché français dira sur l’œuvre. J’ai déjà reçu des mails de félicitations de jeunes qui m’ont trouvé sur internet, et à travers mon BLOG m’ont laissé de beaux commentaires.

SA: Quels sont tes projets à court terme? CS: Je suis en train de travailler à la transposition en bandes dessinées du livre « Per questo mi chiamo Giovanni » et il sera édité par Rizzoli. C’est l’histoire d’un père qui raconte à son fils l’histoire de Giovanni Falcone. Quand j’aurai fini ce livre, je dois travailler sur deux projets, mais comme je suis superstitieux je n’en parle pas (il rit).

SA: Peux-tu nous décrire ta table de travail…tous les petits détails…dis-nous quelles sont les choses que tu as autour de toi et qui t’aident à dessiner! Ou plutôt envoie-nous une photo aussi!CS: Ah non! Sylvan le magicien ne dévoile JAMAIS ses secrets. (Il rit) je plaisante. Voilà ma table de travail, avec un dessus lumineux et quelques dessins et quelques planches en chantier…

Merci beaucoup
Ciao

 
Claudio Stassi

Claudio Stassi, giovane fumettista palermitano, ha pubblicato per varie case editrici. Ha vinto il concorso “Montalbano a fumetti” pubblicando la sua storia in volume per la “Hazard”. Insegnante alla scuola di fumetto di Palermo. Lo stile di Claudio è graffiante e duro, i suoi personaggi riflettono la brutalità di una vita trascorsa tra compromessi e paura in un ambiente in cui la mafia regna indisturbata. L’abbiamo intervistato proprio mentre un suo fumetto è stato pubblicato in Francia ed in Spagna.

 
 

SA: Laureato all’Accademia di Belle Arti di Palermo…Com’è cominciato il tuo percorso, un tuo sogno fin da bambino o hai seguito i corsi a Belle Arti e successivamente hai capito che il fumetto era la forma artistica che ti era più consona?
CS: La mia passione per il fumetto mi è stata trasmessa da mio padre, che è sempre stato un lettore di fumetti. A casa mia, il fumetto da leggere non è mai mancato. Col tempo la mia passione per il disegno e quella per la lettura dell’arte sequenziale (come la definisce Eisner) si sono fuse in un unico percorso. Ho quindi frequentato per ovvie ragioni, scuole artistiche, che però apprezzano il fumetto in forma minore. In accademia ho avuto non poche difficoltà nell’accettazione del fumetto come mia espressione artistica. Poi però, ho conosciuto professionisti che già lavoravano nel mondo del fumetto e con loro sono cresciuto negli anni.

SA: Insegni alla Scuola di Fumetto di Palermo, che peso ha nella formazione di un giovane fumettista avere dei bravi insegnanti? Il vero talento ha bisogno di lezioni e teorie?
CS: Insegno alla scuola del fumetto da 4 anni e per ogni allievo ci vuole sempre un approccio diverso. Con alcuni, bisogna alle volte, fare un lavoro legato più all’aspetto della psiche applicata al segno, che sul disegno vero e proprio. Il buon insegnate, deve essere anche un po’ psicologo in fondo, perché il segno non è altro che la trasposizione della nostra essenza, della nostra natura.
Il talento nudo e crudo, non serve a niente se non ha delle basi su cui poggiarsi. Tutti i grandi artisti, da Giotto a Caravaggio, in tenera età andavano a bottega per imparare. La cosa importante è andare da chi già fa questo mestiere. Chi non disegna fumetti, non potrà mai insegnarti come farli, come chi non dipinge non potrà mai dirti come fare un quadro.
La professionalità è un elemento importantissimo nella produzione del fumetto, che sposata al talento e al proprio valore imprenditoriale, riesce a creare quell’ alchimia che serve ad un giovane autore, per diventare un disegnatore di fumetti professionista.

SA: Com’è stato lavorare insieme a Rossana Baldanza e Sergio Algozzino al fumetto Avatar? Una bell’equipe…parlaci di questa esperienza.
CS: Rossana era una delle allieve di un corso di formazione professionale alla quale partecipai come insegnante nel 2002( se non ricordo male). Capimmo subito che Rossana aveva una buona capacità narrativa e decidemmo di metterla alla prova su un progetto.
Ci studiò un po’ sopra e con la supervisione di Manlio Mattaliano (sceneggiatore di fumetti) realizzò il progetto Avatar. Mi passarono la sceneggiatura del primo numero e il concept della serie, e mi piacque subito. Le atmosfere Noir e i temi affrontati mi intrigavano particolarmente. Decisi di accettare non solo di realizzare il primo numero ma anche di seguire tutta la miniserie.
Salvatore Taormina, editore di Cronaca Di Topolinia, ha creduto in questo progetto sin da subito e in accordo con lui, abbiamo messo in cantiere la nostra punta di diamante Sergio Algozzino alle copertine, che oltre ad essere un amico è un disegnatore di fumetti che ammiro particolarmente.

SA: Un bambino di sette anni ti chiede: “pensi che leggere fumetti sia divertente?” Un signore di ottanta anni ti chiede: “non è strano che ancora mi piacciano i fumetti?” Cosa rispondi ad entrambi? CS: Penso che un giorno quel bambino chiederà la stessa cosa che mi ha chiesto quell’anziano e per questo mi intristisco. Credo,che il fumetto abbia necessità di una nuova identità sociale. Il fumetto non può essere sminuito solo a prodotto per bambini, ma come forma espressiva e mezzo di comunicazione, necessita di ulteriori studi di settore e cosa più importante deve essere rieducata la gente alla lettura del fumetto.

SA: Tre buoni consigli ad un sognatore che voglia intraprendere seriamente la lunga strada del fumetto.
CS: – avere costanza nello studio – avere un alto senso critico dei propri lavori – avere uno spirito intraprendente (nessun editore mai verrà da te a chiederti di lavorare con lui).

SA: La tua visione dell’editoria del fumetto. Le case editrici rischiano con giovani nomi?
CS: la casa editrice di libri o di fumetti dovrebbe investire in idee valide, non in nomi che vendono. Nel mondo del fumetto se sei un bravo disegnatore lavori, se sei un cattivo disegnatore non lavori. La meritocrazia sta negli occhi e nel giudizio del lettore. BeccoGiallo
Ha nella sua schiera di autori, giovani nomi ma anche autori già professionisti. In loro c’è la ricerca della qualità.

SA: C’è una tendenza al sociale o Beccogiallo è una bella realtà ancora isolata? CS: Credo che Persepolis, come tutte le produzioni dell’association in Francia abbia fatto da carro trainante a raccontare storie di quella realtà sociale che oggi giorno pesantemente viviamo.
La realtà che i giornali ci propinano, spesso è troppo filtrata da ristrettezze d’informazione castrata dalle voci del potere. Il fumetto può essere un ottimo mezzo di divulgazione dell’informazione sociale.

SA: Come è nata la collaborazione con Beccogiallo?
CS: L’editore conosceva i miei lavori, mi ha contattato e da quella chiamata è iniziata una collaborazione.

SA: Parlaci di Brancaccio. Il fumetto all’origine doveva essere la storia di Padre Puglisi…come è diventato invece una storia sul quartiere? Raccontaci tutto e soprattutto la parte prettamente tua del disegno. CS: Io e Giovanni (Di Gregorio), volevamo fare insieme qualcosa da tempo, la proposta di BeccoGiallo, ci sembrava una bella occasione, e così proposi a Giovanni di occuparsi del soggetto e della sceneggiatura. Pensammo ad alcuni titoli da proporre all’editore: Falcone, Borsellino, Padre Puglisi, grossi nomi. Nomi che mettono soggezione, nomi difficili da trattare. Il rischio di cadere nel già visto o nella retorica è lì in agguato.
Padre Puglisi ha lavorato a Brancaccio, dove io ho vissuto per 30 anni. Ci sembrava una “coincidenza” e ci decidemmo a lavorare sul coraggioso parroco di quartiere. L’idea di fare però una piatta trasposizione a fumetti di altre opere (film, libri, spettacoli teatrali) non aveva senso.
Quello che volevamo raccontare con Giovanni era la mafia vista dal basso, vissuta quotidianamente. Quella che assorbiamo ogni giorno, quella di cui nessuno parla perché non ci sono morti ammazzati né blitz della polizia. La mafia più pericolosa, quella che ci corrode dall’interno.
La mafia che cresce sulle conseguenze che hanno i piccoli gesti quotidiani, a prima vista innocui, in un quartiere di Palermo come Brancaccio. Gesti, che invece non sono innocui per niente. Che sono impregnati di illegalità, di violenza, di rassegnato fatalismo. E che hanno conseguenze tragiche, sempre. E poi voglio raccontare della nostra cecità, del fatto che ormai nemmeno ce ne accorgiamo più, di essere le vittime di noi stessi. Quella stessa mafia che Padre Puglisi lottava e per questo è stato ucciso.
Nelle tavole tento di imprimere la mia rabbia. Il mio dolore nel vedere una Palermo che soffre dinnanzi alla voce grossa della mafia che uccide e nel silenzio delle istituzioni troppo spesso colluse con l’organizzazione criminale.

SA: Le storie in base alle quali fai i tuoi disegni generalmente influenzano il tuo tratto personale?CS: Si. Quando disegno storie che mi emozionano particolarmente, il segno diventa più istintivo, alle volte cattivo e marcio. Come dicevo poco fa, il segno che esprimiamo è la nostra matrice, il nostro essere, noi insomma.

SA: Ora Brancaccio è stato tradotto anche in Francia da Casterman…un risultato importante, che impressione ti fa? CS: Ovviamente ne siamo orgogliosi e soprattutto incuriositi da quello che il mercato francese dirà in merito all’opera. Ho già ricevuto delle mail di complimenti di ragazzi che mi hanno trovato su internet, e tramite il mio BLOG mi hanno lasciato bei commenti.

SA: Quali sono i tuoi progetti per il prossimo futuro? CS: Sto lavorando alla trasposizione a fumetti del libro “Per questo mi chiamo Giovanni” e sarà edito da Rizzoli. Ed è la storia di un padre che racconta al figlio la storia di Giovanni Falcone. Finito questo libro ho altri due progetti su cui lavorare ma da buon superstizioso al momento non ne parlo (ride).

SA: Descrivici il tuo tavolo di lavoro…nei minimi dettagli…dicci quali sono le cose di cui ti circondi e che ti aiutano a disegnare! Anzi perché non ci mandi anche una foto! CS: Eh no! Il mago Sylvan non svela MAI i suoi segreti. (ride) scherzo. Ecco il mio tavolo da disegno, con piano luminoso e alcuni disegni e tavole in lavorazione….

Grazie mille

Ciao

 


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Pen: Marie-Denise Sclafani

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