10éme EDITION Le Printemps de la Danse 26/ 27/ 28/ Juin 2008
Nous avançons, nous évoluons, nous innovons avec ces artistes que nous accueillons chaque année et qui nous enrichissent de leur langage, de leur vision du monde, de leur engagement. Ce n’est pas moins de 2 créations, 17 spectacles, 9 compagnies, 28 artistes qui accompagneront cet anniversaire.
L’association « La Clairière », créée en 1997 sous l’initiative du chorégraphe Jacques Patarozzi, est à l’origine du Festival « Le Printemps de la danse en Charente ». Chaque année depuis 1999, l’évènement se construit dans la diversité autour de propositions de chorégraphes émergeants et/ou reconnus sur le plan national et international, et rassemble plus de 1000 spectateurs et de nombreux représentants de structures de diffusion (théâtres, festivals, institutions culturelles). Le festival se déroule sur 3 jours et se compose de pièces chorégraphiques diffusées en extérieur, dans l’enceinte du Château de Villebois-Lavalette (XIII éme siècle). Les 26, 27, 28 juin, nous fêterons donc la dixième édition du festival ! Depuis 1999, que de chemin parcouru ! Prés d’une centaine de compagnies, de représentations, des fidélités artistiques avec des chorégraphes tels que Nathalie Pernette, Carlotta Sagna, Cécile Loyer, Nazera Belaza, Heddy Maalem, Thomas Lebrun … Nous accueillerons la SACD et plus précisément son programme de soutien : le Vif du Sujet. Le Sujet à Vif est maintenu à Avignon et c’est le Vif du Sujet, son pendant, qui devient itinérant et qui visitera à l’avenir les différents festivals de danse contemporaine. Nous serons l’hôte de cette première édition itinérante. La SACD et le festival LE PRINTEMPS DE LA DANSE s’associent donc pour présenter la création de Laure Bonicel et Vanessa Le Mat, et celle d’Alban Richard et Lionel Hoche. Nous avançons, nous évoluons, nous innovons avec ces artistes que nous accueillons chaque année et qui nous enrichissent de leur langage, de leur vision du monde, de leur engagement. Ce n’est pas moins de 2 créations, 17 spectacles, 9 compagnies, 28 artistes qui accompagneront cet anniversaire. Des activités annexes sont également proposées (projections de vidéo-danses, restauration) ainsi que des actions culturelles. Nous allons d’années en années à la rencontre des habitants, en engageant notamment un travail de médiation avec les associations, les scolaires et les élus, en présentant des formes adaptées à l’espace public. Ainsi, la programmation s’enrichit cette année de propositions insolites en toutes parts de la commune (dans une boutique, en déambulation en différents lieux de la commune, chez l’habitant).
Dire que porter un tel projet lié à l'art contemporain, le faire à la campagne alors que les villes semblent tout aspirer et absorber, relève de la gageure et que ce risque artistique est une valeur à laquelle nous sommes attachés, acteurs culturels en Charente, Dire que les esthétiques que nous présentons sont aussi diverses que les paysages qu'offre -du nord au sud et de l'ouest en est- la divine Charente et que ce festival existe parce qu'il lui ressemble: humble mais présent, serein mais surprenant, contemporain mais patrimonial. Dire aussi que le hasard n'est pour rien dans le fait que ce festival de danse s'est imaginé et construit à Villebois Lavalette: Villebois-Lavalette, c' est un nom qui chante, qui swingue comme un début de valse et qui se termine, allegro ma non troppo ; un nom qui tourne dans la bouche avant de s'envoler comme un souffle vers les murs du château, écrin médiéval et sensible du festival. Dire que nous avons tout à gagner à ce que notre espace rural vive avec son temps et que ce festival, à son modeste niveau, veut contribuer à ce que nos villages soient fréquentés par le meilleur de nos artistes parce que nous y avons droit et parce qu'ils interrogent notre vie et notre territoire; Dire et redire que la création a toujours été présente dans cette région et que les danses, avant que nous les appelions "traditionnelles", étaient des danses de création. Dire que cette fréquentation, ce croisement populations/artistes est essentiel à la vie de nos pays et de même que le fleuve Charente, au-delà de ses boucles, a permis d'exporter mais aussi d'importer et d'accueillir d'autres mondes, nous nous devons, avec ce type d'action -artistique, culturelle, être en quelque sorte, des gabariers d'aujourd'hui, modestement mais résolument.
Gael Rias Président de l’association La Clairière
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