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Art News - Exhibitions | by TRAleVOLTE in Art News - Exhibitions on 25/02/2015- Comments (0)
 
En jouant avec les images
Un des aspects du travail de l'artiste consiste à définir les tesselles éparpillées d’une mosaïque qui relève de son propre monde imaginatif et de les recomposer pour essayer de restituer leurs valeurs d’intimité.
La maison, les oiseaux, les poissons, la chaise, la bicyclette, les feuilles, ne sont autres que les icones simplifiées de son alphabet privé de création et mesure du monde.
 
 
En jouant avec les images
Un des aspects du travail de Primarosa Cesarini Sforza consiste à définir les tesselles éparpillées d’une mosaïque qui relève de son propre monde imaginatif et de les recomposer pour essayer de restituer leurs valeurs d’intimité.
La maison, les oiseaux, les poissons, la chaise, la bicyclette, les feuilles, ne sont autres que les icones simplifiées de son alphabet privé de création et mesure du monde.
De la technique spécifique de la mosaïque, qui a marqué les débuts juvéniles de sa formation artistique, Primarosa semble avoir maintenu au cours du temps la particularité d’une composition souvent jouée sur de petits éléments, tesselles d’images, répétitions égales ou peu variées, textes visibles recomposés pour former un ensemble sans qu’il y ait un projet de composition à priori. L’image finale est formée par la juxtaposition immédiate et intuitive qui part d’un élément pour arriver à un autre, en suivant uniquement l’exigence d’assembler, en ordre géométrique, une grille, un échiquier ou, si l’on préfère, le schéma tracé à la craie du jeu enfantin de la marelle.
Dans le cas également des peintures de grandes dimensions qui constituent un autre versant de la production de Primarosa, l’impulsion initiale - comme elle-même l’affirme - est la vérification concrète d’une intuition, l’expérimentation d’une idée et non la mise au point d’un projet de composition prédéfini. L’intérêt pour la concentration et la répétition d’images simplifiées trouve aussi sa motivation dans d’autres aspects de la recherche et de la personnalité de cette artiste, curieuse et attentive au monde des formes et des objets ainsi qu’aux possibilités d’expérimentation qu’offre la pratique du collectionnisme. Choisir, accoster et mettre les choses ensemble a été dès le début la particularité de son travail lorsqu’elle vivait à New York dans la seconde moitié des années Soixante en fréquentant les protagonistes d’une saison d’exception tels que Scarpitta, Rosenquist, Rauschenberg, Richard Serra, Nancy Graves. Les boîtes de Joseph Cornell, qu’elle verra pour la première fois au Guggenheim Museum à l’exposition de 1967 et qu’elle manipulera plus tard directement pour effectuer des interventions de restauration sur commande du galeriste Allan Stone, constituent une découverte et une référence. Elle expérimente des boîtes avec de petits objets, têtes de poupées, photographies, fragments, consolidés par des ficelles et des cordelettes à l’espace exigu de la boîte, parfois rempli à démesure de nœuds et d’amas suffocants. Le fil devient un élément essentiel qui lie les objets les uns aux autres pour leur éviter le risque de se disperser, comme pour sauver les pièces de ce début de micro-collection en les maintenant fermes, ancrées, comme possibles acquisitions d’une vision en devenir. C’est dans le passage successif de l’espace de la boîte à la superficie, avec la conséquente suppression de choses et de fragments, que commence, à partir de la fin des années Soixante-dix, l’élaboration de formes originaires et fondantes - le triangle ou la silhouette simplifiée d’une maison, tirée du dessin d’un enfant - qui sont rendues au crayon ou comme des corps en étoffe légèrement rembourrée, soulignés de ligatures, de coutures, d’entrelacs.
Chez Primarosa, l’art est dans le quotidien - un quotidien féminin - et s’en écarte dans la création et la fantaisie à partir de l’ordinaire, de l’usuel, de la dimension déduite de l’action. Pour définir et donner vie à son monde de formes, elle se sert de techniques variées, du dessin à la peinture, au collage, à la couture, à la broderie, en suivant un parcours en équilibre qui mène de la quotidienneté à la sensibilité des choses saisies dans leur caractère concret, à la perception de leur intrinsèque authenticité. Parlant de son travail, l’artiste raconte qu’utiliser uniquement ce qu’elle avait à ce moment-là sous la main a toujours été pour elle un défi stimulant. Au Maroc, par exemple, durant ses longs séjours à partir de l’an 2000, elle a découvert et expérimenté des papiers pauvres et de nouveaux pigments, des poudres, des perles et même des fils hauts en couleurs servant à de nouveaux entrelacements.
L’idée du fil qui relie et tient sous tension des parties d’un monde à découvrir et à reconstruire appartient à une histoire récente des broderies dans l’art qui, outre les précédents de l’avant-garde russe et du futurisme, compte les réalisations d’Alighiero Boetti et, à partir des années Quatre-vingt, la production de nombreux artistes de diverse provenance artistique et géographique comme, par exemple, Ghada Amer. La ficelle, ou cordelette, des premiers travaux s’est avec le temps transformée en fil de couleur à utiliser comme un crayon pour dessiner ou un pinceau pour colorer. C’est le fil qui trace les contours des maisons, oiseaux, enfants, poissons et toutes les autres choses avec lesquelles Primarosa peuple son univers fantastique ; grâce à l’effilochage de la fibre, elle laisse imaginer les demi-tons, suggère des raréfactions de couleurs, construit d‘impalpables épaississements chromatiques par le biais d’enchevêtrements et d’amas. Souvent, ce fil cohabite sur la toile avec la peinture ou des fragments peints, ou bien se mêle à des insertions de feuilles ou d’éléments floraux en plomb.
Pour son exposition dans la Salle Jean Mouly, on pourrait dire que l’artiste a suivi la voie d’un projet “souple” - pour emprunter une définition d’Alessandro Mendini (Elogio della stoffa, dans “Domus”, n.626, 1982) - différente de celle du projet “dur”, qui naît et se présente avec une sécurité affichée pour une affirmation de soi. Vice-versa le projet “souple”, fait d’étoffe et de couleurs qui semblent atténuer la dureté de la vie, voit le jour comme processus “que l’on vit et que l’on engendre en pensant à autre chose et qui coïncide avec la vie plus qu’avec le projet”. Le projet “souple” représente ce qu’il est, autrement dit lui-même. Il concerne la sphère de l’intérieur, du décor qui représente “la coquille la plus proche et plus protective de l’homme”, et peut être également élargi pour comprendre les caractéristiques de l’intimité.
Les murs de la salle ont été revêtus d’une infinité de bouts d’étoffe, une série de maisons, cousues et brodées, d’oiseaux, peints et brodés. La répétition à l’intérieur de la grille est, outre la série de maisons et d’oiseaux, parfois altérée par des photo/collages encadrées et des peintures avec icones simplifiées; à terre, est posée une série de maisonnettes en carton recouvertes de plomb. Bien que la pesanteur soit la qualité de ce matériel, Primarosa l’utilise comme revêtement “délicat” d’une série de silhouettes de petites maisons qui ont presque l’air, dans une optique minimaliste, d’une réédition des solides du jeu de construction d’Alma Buscher à la Bauhaus. La réduction de la maison et des formes d’oiseaux à icone enfantine, la miniaturisation des maisonnettes en plomb, les couleurs vives, le rappel à une atmosphère de rêve: tout fait en sorte que la présentation du monde qui a été aménagé pour nous soit apparemment simple et confortable. Et pourtant… En jouant avec les images accordées à son monde intérieur, Primarosa nous parle de son intimité d’un ton léger pour nous faire réfléchir et parler de notre intimité au présent. Sans drames et surtout sans nostalgies.

Nicoletta Cardano
 
Giocando con le immagini - Primarosa Cesarini Sforza
Uno degli aspetti del lavoro dell’artista consiste nel definire le tessere sparse di un mosaico che appartiene al proprio fantasioso mondo interiore e di ricomporle insieme nel tentativo di restituirne i valori di intimità. La casa, gli uccelli, i pesci, la sedia, la bicicletta, le foglie altro non sono che icone semplificate di un suo alfabeto privato di creazione e misura del mondo
 
 
Giocando con le immagini
Uno degli aspetti del lavoro di Primarosa Cesarini Sforza consiste nel definire le tessere sparse di un mosaico che appartiene al proprio fantasioso mondo interiore e di ricomporle insieme nel tentativo di restituirne i valori di intimità.
La casa, gli uccelli, i pesci, la sedia, la bicicletta, le foglie altro non sono che icone semplificate di un suo alfabeto privato di creazione e misura del mondo.
Della tecnica specifica del mosaico, che ha segnato la sua iniziale e giovanile formazione artistica, Primarosa sembra aver mantenuto nel tempo la modalità di un composizione giocata spesso su piccoli elementi, tasselli di immagini, ripetizioni uguali, o di poco variate, testi visibili ricomposti a formare un insieme senza un progetto compositivo dato a priori. L’immagine finale si forma dalla giustapposizione immediata ed intuitiva che parte da un elemento per arrivare ad un altro, seguendo soltanto l’esigenza di accostamento in un ordine geometrico, una griglia, una scacchiera o se si preferisce lo schema tracciato col gesso del gioco da bambini della campana.
Anche nel caso delle pitture di grandi dimensioni che costituiscono un altro versante della produzione di Primarosa, la spinta iniziale, così come lei stessa afferma, è la verifica concreta di una intuizione, la sperimentazione di un’idea e non la messa a punto di un progetto compositivo predeterminato. L’interesse per la concentrazione e ripetizione di immagini semplificate trova la sua motivazione anche in altri aspetti della ricerca e della personalità dell’artista, curiosa e attenta al mondo delle forme e degli oggetti e alle possibilità di sperimentazione offerte dalla pratica del collezionismo. Scegliere, accostare e tenere insieme le cose è stata la modalità del suo lavoro sin dagli inizi, quando viveva a New York nella seconda metà degli anni Sessanta frequentando i protagonisti di una stagione d’eccezione come Scarpitta, Rosenquist , Rauschenberg, Richard Serra, Nancy Graves. Le scatole di Joseph Cornell, che ha modo di vedere per la prima volta nella mostra del 1967 al Guggenheim Museum e che in seguito maneggerà direttamente per eseguire interventi di restauro commissionati dal gallerista Allan Stone, costituiscono una scoperta ed un riferimento. Sperimenta scatole con piccoli oggetti, teste di bambole, fotografie, frammenti assicurati con spaghi e cordicelle allo spazio angusto della scatola, riempito talvolta a dismisura da nodi e ammassi soffocanti. Il filo diventa un elemento essenziale che lega tra loro gli oggetti, per evitare il rischio di dispersione, quasi a salvare i pezzi di questa iniziale micro-collezione, mantenendoli fermi, ancorati, come acquisizioni possibili di una visione in costruzione. Nel successivo passaggio dallo spazio della scatola alla superficie con il conseguente azzeramento di cose e frammenti inizia, a partire dalla fine degli anni Settanta, l’elaborazione di forme originarie e fondanti - il triangolo o la sagoma semplificata di una casa, uscita dal disegno di un bambino - che vengono restituite a matita o come corpi di stoffa dalla leggera imbottitura, segnati da legature, cuciture, intrecci.
Quella di Primarosa è un’arte che sta nel quotidiano, un quotidiano femminile, e che scarta nella creazione e nella fantasia a partire dall’ordinario, dall’usuale, dalla dimensione scontata del fare. Per definire e dare vita al proprio mondo di forme si serve di tecniche varie dal disegno, alla pittura, al collage, al cucito, al ricamo, seguendo un percorso in bilico che conduce dalla quotidianità alla sensibilità, dalle cose colte nella loro concretezza alla percezione della loro intrinseca autenticità. Parlando del suo lavoro l’artista racconta che è sempre stata una sfida stimolante utilizzare soltanto ciò che in quel momento aveva sottomano. In Marocco ad esempio, nei suoi lunghi soggiorni a partire dal 2000, ha scoperto e sperimentato carte povere e pigmenti nuovi, polveri, perline e anche fili coloratissimi, utili per nuovi intrecci.
L’idea del filo che collega e tiene in tensione parti di un modo da scoprire e ricostruire appartiene ad una storia recente dei ricami nell’arte, che conta oltre ai precedenti dell’avanguardia russa e del futurismo, le realizzazioni di Alighiero Boetti e dagli anni Ottanta la produzione di numerosi artisti, di varia provenienza artistica e geografica come, ad esempio, Ghada Amer. Il legaccio o cordone dei primi lavori si è trasformato nel tempo in filo colorato da utilizzare come una matita per disegnare o come un pennello per colorare. Ė il filo che traccia i contorni di case, uccelli, bambini, pesci e di tutte le altre cose con cui Primarosa popola il suo universo fantastico; grazie al disfarsi della fibra lascia immaginare i mezzi toni, suggerisce rarefazioni di colore, costruisce impalpabili addensamenti cromatici tramite grovigli e ammassi. Spesso convive sulla tela con la pittura o con frammenti dipinti, o si mescola ad inserti in piombo di foglie o elementi floreali.
Per l’esposizione nella Salle Jean Mouly si potrebbe dire che l’artista ha seguito la strada di un progetto “molle” - per prendere a prestito una definizione di Alessandro Mendini (Elogio della stoffa, in “Domus”, n.626, 1982) - diversa da quella del progetto “duro”, che nasce e si presenta con ostentata sicurezza per affermare se stesso. Viceversa il progetto “molle”, fatto di stoffa e colori che sembrano attenuare la durezza della vita, nasce come processo “che si vive e si genera pensando ad altro, che coincide con la vita più che con il progetto”. Il progetto “molle” rappresenta ciò che è, cioè se stesso. Riguarda la sfera dell’interno, dell’arredamento che rappresenta “il guscio più vicino e più protettivo per l’uomo”, e può essere esteso anche a comprendere le caratteristiche dell’intimità.
La parete della sala è stata rivestita con un’ottantina di pezze di stoffa, una serie di case, cucite e ricamate, e di uccelli, dipinti e ricamati. La ripetizione all’interno della griglia è ogni tanto alterata da alcuni foto-collage incorniciati e da dipinti con icone semplificate, oltre la serie di case e uccelli; a terra sono posate una serie di casette in cartone ricoperte di piombo. Malgrado la pesantezza sia la qualità di questo materiale Primarosa lo utilizza come rivestimento “morbido” di una serie di sagome di piccole case che sembrano quasi una riedizione in chiave minimalista dei solidi del gioco di costruzioni del Bauhaus di Alma Buscher. La riduzione ad icona infantile della casa e delle sagome di uccelli, la miniaturizzazione delle casette in piombo, i colori vivaci, il richiamo ad un atmosfera di sogno: tutto rende apparentemente semplice e confortevole la presentazione del mondo che è stato allestito per noi. Eppure… Primarosa giocando con le immagini intonate al proprio mondo interiore ci parla in modo leggero della sua intimità per farci riflettere e parlare al presente della nostra intimità. Senza drammi e soprattutto senza nostalgie.

Nicoletta Cardano
 
 
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PERIOD: from 05/03/2015 to 30/03/2015
CITY: Parigi
NATION: France
VENUE: Mairie du 4e Salle Jean Mouly
ADDRESS: 2, Place Baudoyer
TELEPHONE: 0033 01 44 54 75 04
FAX:
EMAIL: a.tarquini1915@gmail.com, tralevolte@gmail.com
WEB: www.mairie4.paris.fr
INSERTED BY: TRAleVOLTE
 
 
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