Pierrick Sorin is a multimedia artist, video director and scenographer. His short movies in super 8, realized at the beginning of the 90s, in which he put himself on stage, in absurd and daily situations, made of him, according to certain critics, the leader of the French auto-filming.
PIERRICK SORIN « Je reviens à 19h » (I’ll be back at 7pm) Installation and Optical Theaters
Born in 1960 at Nantes (France). Lives and works at Nantes. Pierrick Sorin is a multimedia artist, video director and scenographer. His short movies in super 8, realized at the beginning of the 90s, in which he put himself on stage, in absurd and daily situations, made of him, according to certain critics, the leader of the French auto-filming. Having realized, from 1995, numerous optical theaters (works in which the artist appears in the form of hologram, among real and tangible objects), he signs scenographies and directions of shows in the field of the Opera in particular. His scenographies are always based on the direct use of the video.
The work that will be exhibited at Galerie Pièce Unique (4, rue Jacques Callot) is a virtual installation entitled: “Je reviens à 19h” (I’ll be back at 7 pm). The attention of the passers-by is got by the presence of a woman in a shop window. An attractive woman who wears tempting clothes (a sexy dress which can be or stereotyped enough, in the kind "prostitute" - with more refinement, however, than that of the any girl working the streets- or resolutely more elegant. In which case these clothes will be a recall of the creation in lingerie). But a "detail" will at once call the attention of the intrigued passer-by: the beautiful woman with harmonious face has a beard. A doubt settles down to guess whether she is a woman or he is a man. It is likely that most of people will think that it is about a transsexual. The creature, let us say, sits on a small sofa. She talks on the phone or sends texts. Around her are arranged some furniture and elements of decoration which make the space of the gallery a boudoir inciting to languor and pleasure. Everything soaks in a soft and warm light. Behind the creature, the spectator can see another window, as in face to face of the one by which he looks. That window seems in the same way to overlook an outside space and at least one person, behind the other window, is also observing the creature. The passer-by who will not dare to observe it for a long time, will walk away with the feeling of having seen a strange prostitute who, in spite of the law, comfortably settled down at the heart of a bourgeois district. He will not miss to share with others his crunchy discovery and doubtless he will be eager to return see the “belle” - so it is true that she or he is particularly charming!-. And can be discreetly he will take a picture with his smart-phone which he will hurry to spread. The one who will have taken time to observe better the creature, will certainly realize that she is not real. He will understand that he has to deal with a hologram. He will notice the presence of a big mirror, occupying the width of the window, in which some furniture is divided into halves and which also reflects his own image, in the position of voyeur. In this case, to the surprise of seeing the creature, will be added the discovery of the trickery –in French “supercherie”- (The super-darling “super-chérie” is a trickery). In brief, an installation which risks to make tongues wag...
At Galerie Pièce Unique Variations (26, rue Mazarine), will be exhibited a series of optical theaters: On a wet bar of soap (very real and tangible) a Lilliputian executes with great difficulty a risky choreography. This is what we can see in one of the small magic showcases conceived by the artist and which allow, thanks to the already old principle of "Pepper’Ghost ", to make cohabit real objects with "holographic" characters. Most of the time, Sorin interprets himself these playlets, voluntarily naive, in which he expresses, on a comic mode, the human fragility.
Pierrick Sorin - Je reviens at 19h
Cette nouvelle installation inédite de Pierrick Sorin met en scène une femme. Incarnation du désir, elle est étendue lascivement sur un canapé au milieu de la galerie transformée en boudoir. Cette créature toute en sensualité envoie des textos, téléphone et ne semble pas prêter intérêt à la vie extérieure. La vitrine baigne dans une lumière douce et chaude, invitation au fantasme, au plaisir et à la langueur Mais… raconte l’artiste : « un “détail“ saute aux yeux du passant intrigué. La belle au visage harmonieux porte une barbe. Un doute s'installe. Est-ce une femme, est-ce un homme ? »
« JE REVIENS A 19H » INSTALLATION ET THEATRES OPTIQUES
Marussa Gravagnuolo et Christine Lahoud invitent l’artiste vidéaste français, Pierrick Sorin, à « envahir » les espaces de la rue Jacques Callot et de la rue Mazarine. C’est sa première exposition avec la galerie Pièce Unique. Ses expositions sont présentées dans le monde entier et dans les hauts lieux de l’art contemporain : Fondation Cartier, Centre Georges Pompidou, Tate Gallery de Londres, Musée Guggenheim de New-York, Metropolitan Museum of Photography de Tokyo, Biennale de Venise... Après avoir signé une mise en scène au Théâtre du Châtelet, en 2012 et au Théâtre de la Criée en 2013, il met actuellement, ses bricolages visuels et poétiques au service du spectacle de cabaret « New Burlesque ». A partir du 20 Novembre, ses nouvelles créations débarquent rue Jacques Callot et rue Mazarine.
« J’explore deux pistes dans mon travail. La première est guidée par une vision assez pessimiste de la société, exprimée sous une forme humoristique, sans doute pour rendre cette vie absurde plus supportable. La seconde suit une fascination pour la magie visuelle doublée d’une critique ironique pour les artistes qui se prennent trop au sérieux : l’artiste est aussi un amuseur ! » explique Pierrick Sorin. Du côté de la Rue Jacques Callot: « Je reviens à 19h00 », cette nouvelle installation inédite de Pierrick Sorin met en scène une femme. Incarnation du désir, elle est étendue lascivement sur un canapé au milieu de la galerie transformée en boudoir. Cette créature toute en sensualité envoie des textos, téléphone et ne semble pas prêter intérêt à la vie extérieure. La vitrine baigne dans une lumière douce et chaude, invitation au fantasme, au plaisir et à la langueur Mais… raconte l’artiste : « un “détail“ saute aux yeux du passant intrigué. La belle au visage harmonieux porte une barbe. Un doute s'installe. Est-ce une femme, est-ce un homme ? » Deuxième coup de théâtre, le promeneur, happé par cet étrange spectacle peut apercevoir, une autre vitre en vis-à-vis et y croiser le regard d’un inconnu, en train d’observer cette scène, dans la rue. « Troublé, le passant passera son chemin, en ayant le sentiment d'avoir vu une étrange prostituée qui, en dépit de la loi, s'est confortablement installée au cœur d'un quartier bourgeois. …» « …Celui qui aura pris le temps de mieux observer la créature, se rendra compte que celle-ci n’est pas réelle. Il comprendra que c’est un hologramme. Il remarquera la présence d'un grand miroir, occupant la largeur de la vitrine, dans lequel les quelques meubles se dédoublent …et qui reflète aussi sa propre image, en position de « voyeur ». Dans ce cas, à la surprise de voir la créature, s'ajoutera celle de découvrir la supercherie (La super-chérie est une supercherie ... !). Bref, une installation qui risque de faire jaser... » s’amuse Pierrick Sorin.
Du côté de la Rue Mazarine: « Sur une savonnette humide (bien réelle et palpable) un lilliputien exécute tant bien que mal une chorégraphie hasardeuse … » dixit l’artiste. C’est ce que l’on peut voir dans l’une des petites vitrines magiques, conçues par Pierrick Sorin. Elles font cohabiter des objets réels avec des personnages « holographiques », en ayant recours à la technique du « Pepper’s ghost », qui crée une illusion d’optique, en utilisant un miroir sans tain incliné à 45°. La plupart du temps, Pierrick Sorin se met en scène dans des films où il joue un personnage clownesque, qui s’impose au quotidien des contraintes ridicules et tragi-comiques. Il passe à la moulinette de sa caméra vidéo la banalité du quotidien, les nouvelles technologies, le cinéma et la télévision, la psychanalyse et toutes les vicissitudes de notre art de vivre contemporain. Il apparaît sous forme d’un hologramme, à travers des saynètes, qui plongent le spectateur dans un imaginaire fantaisiste et burlesque. Les œuvres réalisées par Pierrick Sorin sont toujours mues par une double énergie: produire de l’illusion et montrer ses principes de production. Offrir simultanément de l’enchantement et du désenchantement.
A propos de Pierrick Sorin Pierrick Sorin est né en 1960 à Nantes, où il a installé son atelier. II est devenu vidéaste dès la fin des années 1980, après s’être essayé à la bande dessinée et à la photographie. Il est adepte de l’auto filmage et aussi des personnages de fiction incarnés par sa propre personne. On retrouve dans ses films tous les ingrédients classiques du divertissement : le déguisement, le comique de répétition et le gag de music-hall, ce qui les rend d’autant plus familiers et accessibles pour le spectateur. Il crée des installations vidéo appelées « théâtres optiques », qui reprennent le principe du « praxinoscope-théâtre d'Émile Reynaud », dans lequel on voit le personnage s'animer à l'intérieur d'un décor fixe par un jeu de reflets sur une plaque de verre inclinée. Scénariste, metteur en scène, acteur, décorateur, caméraman, il joue tous les rôles dans ses productions à petit budget. Dans le travail de Pierrick Sorin, la dérision et l’ironie donnent le ton ; elles visent à interroger tantôt le fonctionnement de l’être humain, tantôt l’art et le travail des artistes. En 2001, la Fondation Cartier pour l'art contemporain, organise sa première rétrospective importante. Le Lieu Unique de Nantes organise à son tour en 2010 une grande exposition intitulée Rétrospective/Prospective. Aujourd’hui, il explore aussi le champ de la scénographie théâtrale.
Pierrick Sorin - Ritorno alle 19:00
Pierrick Sorin è un artista multimediale, un regista e uno scenografo. Secondo alcuni critici, i suoi corti filmati realizzati all’inizio degli anni 90, girati in super-8 e nei quali lui stesso era sia regista che attore all’interno di situazioni assurde e quotidiane, lo consacrarono come capostipite dell’arte dell’auto-filmazione francese.
« Je reviens à 19h » (Ritorno alle 19:00) Installazione e Teatri Ottici
Nato nel 1960 a Nantes (Francia). Vive e lavora a Nantes. Pierrick Sorin è un artista multimediale, un regista e uno scenografo. Secondo alcuni critici, i suoi corti filmati realizzati all’inizio degli anni 90, girati in super-8 e nei quali lui stesso era sia regista che attore all’interno di situazioni assurde e quotidiane, lo consacrarono come capostipite dell’arte dell’auto-filmazione francese. Dopo aver realizzato, a partire dal 1995, numerosi teatri otticci (opere nelle quali l’artista appare sotto forma di ologramma, in mezzo a oggetti reali e concreti), firma varie scenografie e spettacoli, in particolare nell’ambito dell’opera. Le sue scenografie sono sempre fondate sull’utilizzo diretto del video. L’opera che sarà esposta presso la Galerie Pièce Unique (4, rue Jacques Callot), è un’installazione virtuale intitolata: “Je reviens à 19h” (Ritorno alle 19:00). L’attenzione dei passanti viene catturata dalla presenza di una donna all’interno della galleria. Una bella donna che indossa abiti allettanti (una tenuta sexy che possa essere o abbastanza classificabile sotto al genere della “prostituta”, però con qualche dettaglio più raffinato, rispetto alla tenuta di una qualunque ragazza di strada, oppure decisamente più elegante. In quel caso i suoi abiti riveleranno la lingerie). Ma, in seguito, un “dettaglio” soprattutto intriga lo sguardo del passante: la bella dall’armonioso viso, porta la barba. Si instaura un dubbio sul fatto che lei sia una donna, o un uomo. E’ plausibile che la maggior parte delle persone penseranno che si tratti di un transessuale. La creatura, diciamo, è seduta su un piccolo divano. Telefona o invia dei messaggi. Intorno a lei sono disposti qualche mobile e qualche elemento decorativo che trasformano lo spazio della galleria in un boudoir incitante al languore e al piacere. Il tutto avvolto da una luce dolce e calda. Dietro alla creatura, il passante osservatore può vedere un’altro vetro, come faccia faccia a quello attarverso cui guarda. Lei sembra quindi dare analogamente su uno spazio esterno e almeno un’altra persona, dietro l’altro vetro, appare allo stesso modo nell’atto di osservare la creatura. Il passante che non oserà guardare a lungo, ritornerà sul suo cammino avendo la sensazione di aver visto una prostituta straniera che, a dispetto della legge, si è confortabilmente installata nel cuore di un quartiere borghese. Non mancherà di condividere con altre persone la sua scottante scoperta e senza dubbio avrà a cuore il fatto di ritornare a vedere la bella -tanto è vero che lei o lui è particolarmente affascinante!- e potrebbe darsi che scatterà discretamente una foto con il suo smartphone che si affretterà a diffondere. Colui che si prenderà il tempo di osservare meglio la creatura, si renderà certamente conto che non è reale. Comprenderà che si tratta di un ologramma. Rimarcherà la presenza di un grande specchio, che occupa la totale ampiezza della vetrina, dentro al quale i pochi mobili si sdoppiano e che riflette anche la sua propria immagine, in posizione di voyeur. In questo caso, la sorpresa di vedere la creatura, si aggiungerà a quella di scoprire l’inganno -in francese supercherie- (la “super-chérie” super-amata è appunto un inganno). In breve un’installazione che rischia di fare chiacchierare...
Presso la galleria Pièce Unique Variations (26, rue Mazarine), invece, saranno esposti una serie di teatri ottici: su una saponetta umida (reale e concreta) un lillipuziano inscena tanto bene quanto male una rischiosa coreografia. Questo è ciò che potremo vedere dentro a una delle piccole magiche vetrine costruite dall’artista e che consentono, grazie al principio già conosciuto del “Pepper’s ghost” di fare coabitare dei veri oggetti con dei personaggi “olografici”. La maggior parte delle volte, Sorin interpreta lui stesso queste scenette, volontariamente naïf, in cui esprime, in maniera irrisoria, la fragilità umana.
Pierrick Sorin ha esposto in numerosi musei e gallerie (Tate Gallery di Londra, Guggenheim di New York, Metropolitan Museum di Fotografia di Tokyo, Fondazione Cartier a Parigi,...) e ha lavorato per conto di vere e proprie istituzioni quali la Scala di Milano, l’Opéra di Lione e il Teatro Musicale di Châtelet.
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