Pour cette 10e édition, la surface d’exposition a été agrandie, permettant ainsi au parc Szilassy d’accueillir quelque 80 œuvres.
Les cinéastes Francis Reusser et Emmanuelle de Riedmatten réaliseront un film sur cette 10e édition de sculpture contemporaine suisse qui accueillera durant 4 mois le gratin de la sculpture contemporaine helvétique.
Le domaine de Szilassy surplombe, comme une somptueuse terrasse, le village de Bex et la Plaine du Rhône. Un balcon naturel avec vue sur les Alpes vaudoises et valaisannes.Tous les 3 ans, l’espace d’un été, Bex & Arts investit les quelque 80’000 m2 du domaine de Szilassy. L’Etat de Vaud met à disposition de la Triennale de sculpture contemporaine suisse cet espace privilégié, sous condition de le respecter de manière scrupuleuse. Mosaïque de bosquets, d’arbres centenaires, de prairies, de sentiers et de vallons, le domaine de Szilassy offre à chaque artiste son propre décor et se transforme alors en un écrin multiple et généreux.
HISTORIQUE La triennale de sculpture Bex & Arts est issue d’une exposition privée de sculpture organisée en 1979 par le sculpteur André Raboud et par ses amis Suzanne et Pascal Cadosch dans la propriété de la Tour de Duin au-dessus de Bex. Elle comprenait 9 sculpteurs suisses romands, Daniel Galley, André Gigon Charles de Montaigu, Marco Pellegrini, Fred Perrin, André Raboud, Albert Rouiller, Claude Tièche, André Paul Zeller.
En 1981, sous l’impulsion d’Aimé Desarzens alors syndic de Bex, l’exposition bénéficie du soutien de la Commune et le Comité d’organisation se met en place. C’est à ce moment que l’exposition de sculpture contemporaine Bex & Arts prend véritablement la forme d’une triennale d’envergure. Les expositions Bex & Arts de 1981 et 1984 se déroulent sur plusieurs sites, La Tour de Duin, la propriété de Szilassy, le Château Feuillet, l’Hôtel de Ville notamment. L’édition de 1981 s’intitule Sculpteurs romands, celle de 1984 Sculpteurs suisses. En 1984, un premier catalogue accompagne l’exposition.
À partir de 1987, le Comité d’organisation s’adjoint un historien de l’art et la propriété de Szilassy est choisie comme seul lieu d’exposition, chaque édition est alors accompagnée de la publication d’un important catalogue. La manifestation trouve ainsi sa place dans le paysage artistique suisse et devient un rendez-vous incontournable, d’envergure nationale, dans les expositions de sculpture en plein air de Suisse. Chaque édition porte un titre, soit depuis 1987, Traces du sacré, 1990, Le Dormeur du Val, 1993, Mise en scène, 1996, Babylone, un jardin suspendu, 1999, Mémoires, paysages intérieurs, 2002, Noces, et pour 2005, Le goût du sel. |