Allumez le lecteur qui est en vous !
4 excellentes raisons pour venir à la Foire : Que vous soyez seul, en famille ou entre amis, pour une promenade d’une heure ou pour y flâner le journée, rejoignez-nous du 1er au 5 mars 2012 sur le site de Tour & Taxis. Une fois de plus, la Foire mettra tout en oeuvre pour générer autour du livre une dynamique de rencontres, de réflexions et de détente.
Une Foire en mode international Il y a plus de 40 ans, Bruxelles accueillait un des premiers salons du livre à dimension internationale, il en avait d’ailleurs l’appellation. Un pari ambitieux tenu pendant près de 3 décennies ! Après un recentrage sur l’édition francophone, nous revenons à notre identité originelle. Pour marquer ce retour, nous avons choisi l’Italie ! Venez découvrir l’édition italienne et des personnalités talentueuses dans tous les champs de l’écriture dans un espace où livres, auteurs, éditeurs et lecteurs pourront dialoguer en version originale et sous-titrée ! Le pavillon accueillera une exposition, vaste librairie et d’un Café Littéraire pour donner voix aux nombreux invités. Un voyage à l’initiative de la Società Dante Alighieri.soutenu par l’Ambassade d’Italie, l’Institut italien de la Culture de Bruxelles. Les conseils de lecture seront assurés par la Piola Libri, librairie italienne bien connue des Bruxellois.
Ca va bouger à la Foire ! Le thème générique de la programmation tient en une adaptation d’une maxime célèbre, “Sex, Books and Rock n’Roll” ! Référence à « Sex, Drugs and Rock n’Roll » de Ian Dury, chanteur compositeur rock, ce thème exprime la nostalgie de la révolte, et entend affirmer la force de la création artistique quand il s’agit de combattre les tabous, les injustices et les intolérances. C’est également un hommage à un mouvement nourri de littérature et qui influence encore aujourd’hui une génération d’écrivains de multiples nationalités. De Nick Hornby à Nick Tosches, de Jonathan Coe à Dimitri Verhulst, de Philippe Djian à Lola Lafon, de David Foenkinos à Lydie Salvayre ou Lydia Lunch… Voici un thème qui balaye un large spectre de préoccupations et s’adresse aux jeunes et à l’ensemble des générations. L’identité, la sexualité, le choix et le choc des mots et des idées pour exprimer par l’art l’intime et le social dans un monde en crise.
Un arrêt sur les espoirs exprimés dans le Printemps arabe A l’heure où l’occident montre des signes de repli sur soi et d’égoïsme, nous en appelons à l’esprit du rock et à son sens de la contestation. Sensible aux valeurs de liberté d’expression et de progrès social, la Foire fera écho aux révolutions du monde arabe dans sa troisième édition des « Echappées africaines » en présence d’écrivains, acteurs et penseurs porteurs d’espoir.
The show must go on, la Foire sait faire la fête ! Place à la gourmandise Après un succès incontesté en 2011 et dans le cadre de Brusselicious (qui met, cette année, Bruxelles à l’honneur en tant que capitale de la gastronomie) la Foire du livre augmente la superficie de son Palais Gourmand. Cet espace sera donc exclusivement consacré aux livres de cuisine et à la gastronomie pour le plus grand plaisir de vos papilles gustatives. Nous pourrons y retrouver un espace boutique, une librairie spécialisée et un espace d’animation et de rencontres avec vos chefs préférés. Comme toujours, notre événement garde des allures de fête !
Le Pavillon italien 1969, année érotique, Bruxelles accueille un des premiers salons du livre à dimension internationale, il en a d’ailleurs l’appellation. Un pari ambitieux tenu pendant près de 3 décennies ! Puis vint en 1998, le recentrage sur l’édition francophone en raison de contraintes techniques. Celles-ci, grâce à l’installation de la Foire du Livre sur le très beau et très spacieux site de Tour & Taxis sont désormais levées. A proximité du Port de Bruxelles, l’occasion était rêvée pour lever les amarres. A l’initiative de la Società Dante Alighieri et avec le soutien des institutions italiennes dont l’Ambassade d’Italie, l’Institut italien de Culture de Bruxelles, la Foire du Livre hisse le pavillon italien. Un pavillon qui rend hommage lui aussi à l’esprit du rock et de la révolte, thème générique que nous développons plus avant, à la rupture des convections en brossant un portrait inédit du pays, bien loin des clichés habituels. De nouvelles personnalités s’affirment, de nouveaux domaines s’ouvrent et de nouvelles thématiques s’imposent. Cette plongée dans l’actualité littéraire italienne a été conçue justement pour dévoiler tout cela, à la lumière d’un constat essentiel : le temps file très vite également en littérature, et il serait dommage d’en perdre le goût, de ne pas en savourer les derniers fruits. Sans vouloir remonter aux « papes » du roman italien, Moravia et Morante, Sciascia et Calvino, on connaît bien ces figures de proue tels Umberto Eco et Claudio Magris qui ont inscrit durablement leur nom dans les lettres italiennes. Mais qui sont leurs héritiers ? A peine a-t-on pris le temps de les repérer dans la génération d’après, celle des auteurs nés dans les années cinquante, qu’on voit déjà les bourgeons d’une nouvelle ère littéraire. Voici donc le défi lancé par le Pavillon italien: rendre tangible cette transition en proposant quelques auteurs bien connus tels Marcello Fois, Stefano Benni, Gianrico Carofiglio, Simonetta Agnello Hornby, Diego Marani, tout en misant considérablement sur des talents à découvrir. On s’étonnera de la maturité de l’écriture de Michela Murgia, de Valeria Parrella, de Caterina Bonvicini, d’Andrea Bajani, de Marco Mancassola, de Giuseppe Schillaci, pour évoquer les auteurs nés dans les années septante. Ils puisent dans un réservoir bigarré qui va de la fiction aux faits divers en passant par les drames intimes, et abordent les thèmes générationnels, notamment la précarité au travail, dans l’esprit de la célèbre « commedia all’italiana » portée au grand écran par les maîtres du genre, Dino Risi ou Mario Monicelli. Pourtant, « Découvrir » est le mot de passe qui permet l’accès également aux écrivains un peu plus âgés qui viennent de s’imposer sur la scène. C’est le cas d’Antonio Pennacchi, lauréat du prix Strega 2010, de Michele Mari, adoré par les érudits mais aussi par le jeune public, grâce à ses élans visionnaires, à l’évocation du rock et de la BD qui ont marqué son enfance et son adolescence, d’Andrea Molesini, récompensé du prix Campiello 2011 et qui sera publié aux éditions Calmann-Lévy, de Francesco De Filippo, l’une des voix les plus singulières du polar. Bien évidemment, le Pavillon italien n’oubliera pas la poésie, avec Antonella Anedda, Andrea Inglese et son traducteur liégeois Pascal Leclercq, ni la littérature « jeunesse » ni, la BD. De même, le programme des débats portant sur l’actualité s’annonce bien riche, en voici un aperçu : • « L’Italie en marche », pour cerner la physionomie d’un pays qui vient de tourner la page sur le plan politique et en présenter les nouveaux défis ; • La table ronde sur le monde de l’édition qui nous éclairera sur l’état de la production actuelle et sur les tendances les plus appréciées par le public ; • La table ronde « Web & médias » indiquant les moyens pour repérer les nouveautés littéraires à l’aide des émissions radiophoniques et des blogs littéraires. Dans ce cadre, la participation du directeur de Rai Radio 3 permettra aussi un bref direct avec l’émission Fahrenheit, le vendredi 2 mars après-midi, ce qui amènera la Foire du Livre de Bruxelles dans les maisons des nombreux Italiens à l’écoute. Si ce Pavillon est une belle aventure collective, la Foire du Livre a bénéficié pour sa programmation de l’expertise de Stefania Ricciardi, spécialiste en littérature italienne contemporaine et traductrice littéraire, assistante de langue et littérature italiennes à l’Université de Liège. Avec le soutien de la Banca Monte Paschi de l'ENEL et de l’AIE, Association Italienne des Editeurs, grâce à qui plus d’une centaine de maisons d’éditions seront représentées. La Librairie la Piola Libri installée depuis cinq ans à Bruxelles compose l’un des volets du triptyque du Pavillon. Partenaire de ce pavillon, la Librairie Club offre dans son Club de lecture, le deuxième volet de ce triptyque, l’espace de rencontres et de débats. Club se met aussi au goût de l’Italie en proposant sur son stand une sélection d’auteurs traduits.
Arlequins Le troisième volet est une magnifique exposition internationale. À quoi pourrait ressembler, au XXIe siècle Arlequin, ce personnage apparu au XVIe siècle en Italie, avec son costume aux losanges multicolores ? Comment les illustrateurs européens de renom, sollicités pour l’occasion, croqueront-ils ce personnage carnavalesque, bouffon paresseux et rusé ? Dans une déclinaison de styles et d’inspirations, 33 dessins originaux issus de l’imagination d’artistes aux cultures très différentes offriront ainsi une vision kaléidoscopique de cette figure emblématique du patrimoine mondial. Illustrateurs : Albertine, Béatrice Alemagna, Géraldine Alibeu, Frédérique Bertrand, Jean-Pierre Blanpain, Stéphane Blanquet, Irène Bonacina, Constanza Bravo, Chiara Carrer, Geneviève Casterman, Elsa Cha, Etienne Delessert, Philippe Dumas, Alexandra Duprez, Armin Greder, Anne Herbauts, Maria Jalibert, Camille Jourdy, Régis Lejonc, Fabienne Loodts, Séverine Robin, Gaël Rougy, Sara, Spider Léonore Thélin, Tom Tirabosco, Véronique Vernette, Lionel Vinche, Christian Voltz, Anne Wilsdorf. © éditeurs associés
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