The Fribourg International Film Festival takes place every year in Fribourg (Switzerland). Its aim is to promote quality films and thus contribute to ensuring cinematographic and cultural diversity in Switzerland as well as throughout Europe. In this spirit it selects works essentially from Asia, Africa and Latin America.
The Fribourg International Film Festival takes place every year in Fribourg (Switzerland). Its aim is to promote quality films and thus contribute to ensuring cinematographic and cultural diversity in Switzerland as well as throughout Europe. In this spirit it selects works essentially from Asia, Africa and Latin America.
The FIFF programmes a cinema of inventiveness and poetry as the expression of a conquered freedom – sometimes at great cost. By getting away from the landmarks and writings of western cinema, the films selected by the FIFF require of the spectator the disposition to be troubled by images, stories and ideas that may not be conformist for a Swiss public.
This is how the Festival contributes to diffusing “another look” and therefore a better comprehension of the various cultural and social realities in the world. In this respect the FIFF is the Swiss reference event and enjoys wide renown on the international scene.
The programme, sections and events
The official selection is a competition of long fiction films and documentaries. It also presents a non-competitive selection of short films.
The selection comprises fiction or documentary short, medium or long films essentially from Asia, Latin America and Africa. They must be novel to Switzerland.
The FIFF also organises panoramas and retrospectives.
Every year it publishes a detailed catalogue. It organises forums with professionals from the movie world for the public, the media and the other professionals present. It also organises special showings for children and young people, meetings with the filmmakers, and workshops on the cinema.
FESTIVAL INTERNATIONAL DE FILMS DE FRIBOURG
Le Festival International de Films de Fribourg a lieu chaque année à Fribourg (Suisse). Il se donne pour objectif de promouvoir des films de qualité pour contribuer à assurer la diversité cinématographique et culturelle en Suisse et en Europe. Dans cet esprit, il sélectionne essentiellement des œuvres qui proviennent d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
Le FIFF programme un cinéma d’invention et de poésie comme expression d’une liberté conquise – des fois au prix fort. En sortant des repères et des écritures du cinéma occidental, ces films demandent au spectateur une disposition à être troublé par des images, des histoires et des idées qui peuvent être non conformes pour le public suisse.
C’est ainsi que le festival contribue à la diffusion d’un «autre regard» et donc à la meilleure compréhension des différentes réalités culturelles et sociales du monde. Dans ce domaine, le FIFF est l’événement de référence en Suisse et bénéficie d’une bonne renommée sur le plan international.
PROGRAMME 2010
La compétition du Festival International de Fribourg (FIFF) comprend 13 long-métrages d’Asie, d’Amérique latine et du Caucase. Des pays comme la Géorgie et l’Arménie y sont représentés pour la première fois, montrant ainsi la volonté d’ouverture à de nouvelles régions. Du 13 au 20 mars, la 24e édition projette plus de 80 films d’exception, dont la plupart sont en première suisse.
La compétition internationale est comme chaque année au cœur du Festival. Elle fait preuve de la grande vitalité des productions latino-américaines. Des pays comme la Colombie et le Mexique sont chacun représentés par deux fictions. Des films d’Argentine et du Costa-Rica sont également en lice pour le Regard d’Or. Des œuvres d’Egypte, de Palestine, d’Arménie, de Géorgie, des Philippines et du Vietnam complètent la sélection officielle 2010, qui présente par ailleurs 7 premiers films.
La compétition sera jugée par le Jury International formé par Hanna Schygulla (Allemagne/France), Rakhshan Bani-Etemad (Iran), Michel Ciment (France), Patrick Ferla (Suisse) et Igor Minaiev (Ukraine/France). Les prix d’une valeur totale de CHF 75'000 (dont CHF 23'000 en prestations) seront décernés le samedi 20 mars.
Six panoramas, un forum public autour des séries TV au Proche-Orient et trois sélections de courts métrages sont également au programme. Le Festival se terminera avec la première suisse du dernier film de Juan José Campanella, El Secreto de sus Ojos, actuellement nominé pour l’Oscar du meilleur film étranger.
Le Festival attend plus de cent invités internationaux, et s’apprête à accueillir à nouveau plus des milliers de spectateurs !
Tous les films de la compétition 2010 : www.fiff.ch/fiff2010/index.php?option=com_content&view=article&id=127&Itemid=269&requete=liste&annee=11〈=fr#1
PANORAMAS 2010
- Le panorama Je me balade dans Moscou présente une sélection de 19 films russes. Véritable première dans l'histoire du Festival, cette section été conçue par Maryline Fellous, spécialiste du cinéma russe et le site français kinoglaz.fr. Le programme regroupe une majeure partie d'œuvres de cinéastes peu connus en Europe, dont le cinéma, depuis le début des années 90, a dû changer son mode de fonctionnement après la chute du régime. Quatre films parmi cette sélection donnent également un aperçu de la création cinématographique sous l'ère Brejnev. Le cinéma a-t-il reflété les bouleversements initiés par la pérestroïka en 1985? L'instauration d'un capitalisme sauvage, après 70 ans de construction d'un socialisme inefficace et totalitaire, a-t-elle affecté la production des films? Celle-ci est-elle à la hauteur de la riche (et méconnue) production de ce pays de grande tradition cinématographique? Quels sont les atouts et les inquiétudes des cinéastes russes? Expriment-ils les espoirs, les joies, les doutes, les angoisses des peuples de Russie? Comment la situation actuelle peut-elle influer, en bien ou en mal, sur la création? Quels sont les plus grands cinéastes russes d'aujourd'hui et de demain? Voici les questions auxquelles tente de répondre ce programme de 19 films russes des 20 dernières années.
- Âmes corsaires rend hommage à Carlos Reichenbach et Jorge Furtado, deux cinéastes brésiliens du sud du pays. Le FIFF continue ainsi un travail sur le cinéma brésilien débuté en 2008 avec la présentation de «Alma Corsaria» et «Falsa Loura» et poursuivi en 2009 par le programme «Fábulas da favela». Les dix films de ce nouveau panorama, consacré au film d'auteur, démontrent des nouvelles facettes de la diversité cinématographique de cette riche nation qu’est le Brésil. Âme corsaire (alma corsaria) est le titre d'un superbe film de Carlos Reichenbach réalisé en 1993, et représente avant tout l'esprit rebelle et aventureux dont fait preuve le protagoniste Torres, un jeune intellectuel de São Paulo, durant les années de la dictature. Ces années sont également celles de la contestation ouvrière et étudiante, sexuelle et politique. Reichenbach est dès lors resté fidèle à cet esprit. Son jeune compatriote de Porto Alegre, Jorge Furtado, né 14 ans plus tard, ne raconte pas le même genre d'aventures bien qu'il demeure, comme son aîné, passionné par le monde et inquiet des évolutions de la société. Doté d'une bonne dose d'esprit critique et d'un humour décapant, Furtado est capable de transformer une analyse du capitalisme mondial en un conte ou une comédie. Ce qui en fait également de lui un corsaire dans l'âme.
- Moi un Noir. Le FIFF célèbre Jean Rouch, inventeur de la « comédie ethnographique » et parrain de la Nouvelle Vague, avec dix films qui composent le panorama Moi, un Noir. L’année 2009 a été marquée par un regain d’intérêt pour son œuvre avec notamment la restauration de plusieurs copies, des colloques à Rio et à Paris, la publication de deux monographies ainsi que de nombreux textes et entretiens. Le FIFF amène ce sujet en Suisse et a le plaisir de compter parmi ses partenaires pour ce programme, créé par le spécialiste Jean-Pierre Touati, la Cinémathèque Suisse, Filmpodium Zurich, la Collection de l’Art Brut Lausanne, la 15e Semaine de la Langue Française et de la Francophonie et Culture France. Jean Rouch (1917-2004), ingénieur et ethnologue, enfant de la bourgeoisie parisienne cultivée, était comme Ulysse, navigateur et explorateur de terres inconnues. Influencé par Robert Flaherty et Dziga Vertov, il part en 1946 pour son premier voyage sur le fleuve Niger et y trouve un monde dont il ne pourra bientôt plus se distancer. La caméra portée à l'épaule, Rouch questionne les réalités africaines. Utilisant des techniques légères, il développe une nouvelle méthode de création cinématographique. Cette dernière lui donne la possibilité non seulement d'inventer un style singulier, mais également de capter les réalités de façon immédiate. De plus, elle lui permet d'innover dans ses thématiques, en les guidant vers la fiction et la comédie. En tournant 157 films, Jean Rouch n'a pas seulement documenté des aspects de la vie (de certains) pays africains, il a également questionné notre culture et notre civilisation, de façon parfois provocatrice, à travers un regard ethnologique très critique. 50 ans après les indépendances africaines, le FIFF a le plaisir de projeter un large spectre de ce travail et pointe son regard sur une œuvre qui a joué – et joue encore – un rôle clé pour la représentation cinématographique de l'Afrique ainsi que pour l'inspiration de cinéastes du monde entier.
- Les rois maudits de Corée présente six films à grand spectacle de Corée du Sud. Ces longs métrages, qui pourraient tous être des pièces historiques de Maurice Druon ou William Shakespeare, couvrent des époques différentes. Ils questionnent les mécanismes du pouvoir et travaillent le contraste entre le luxe des décors, la beauté des costumes, la séduction des actrices d’une part et d’autre part des scénarios qui exposent les comportements les plus décadents de souverains en fins de règnes. Un panorama du critique Adrien Gombeaud sur l’hypothèse que le cinéma de genre raconte peut-être toujours la même histoire – mais d’une manière si différente à chaque fois!
- Avec Reykjavik, Sofia le FIFF se donne l’occasion de projeter plusieurs films de pays des bords de l’Europe et met l’accent sur un jeune cinéma qui est tout aussi marginalisé – à tort. Cette section regroupe des films bulgare, roumain, slovène, et islandais, soit trois films des anciens pays de l’Est et nordiques, des pays qui autrefois n’avaient pas (ou peu) de production propre, et qui semblent s’être particulièrement développée ces dernières années. Nous vous invitons à venir découvrir des jeunes talents européens qui feront encore beaucoup parler d'eux.
- En proposant sept films de Kinji Fukasaku (1930-2003) dans la rétrospective Tombeau des Yakuza, le FIFF poursuit son travail sur le polar mondial – ou comme le Festival le nomme, "Noir Total". Fukasaku est célèbre pour avoir réussi à transformer de l'intérieur un genre rigide, celui du film de Yakuza, et l'avoir dynamité. Né en 1930, Kinji Fukasaku a vu le Japon transformé par la guerre, la défaite et le miracle économique. Il réussit à nourrir ses films de yakuza d'un sens critique radical, ce qui lui permet de bouleverser en profondeur le film noir japonais. Considérés jusque là par le cinéma nippon comme des héros, Fukasaku montre désormais les yakusas comme des hommes sans morale ni courage. A partir des années 80, il s'attaque à d'autres genres (chanbara, science fiction, films sur les geishas) et leur fait subir le même sort, ceci jusqu'à Battle Royale, son dernier film (il est mort en 2003) et le plus connu également. Ce n'est sans doute pas pour rien que certains l'ont comparé au cinéaste américain Sam Peckimpah.
HISTORIQUE DU FESTIVAL
En 1980, les films issus d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ne sont que très rarement distribués en Suisse. Pour fêter les 25 ans d’Helvetas, les secrétariats romands des œuvres d’entraide les plus importantes de Suisse organisent un circuit de sept films issus de ces continents qui est projeté dans quelques villes de Suisse romande.
L’idée fondatrice était simple : donner à voir les richesses culturelles de ces trois continents. Le succès remporté par ce circuit donne envie aux organisateurs de poursuivre l’expérience. Le Festival des films du Tiers-monde est né.
En 1986, finie l’itinérance, le Festival s’installe à Fribourg où les projections avaient remporté le plus de succès. Finie l’itinérance, mais aussi finies les salles de paroisse : le Festival prend ses quartiers dans les salles obscures de la ville. La première compétition officielle est organisée pour décerner le Prix d’aide à la distribution.
Toutefois, l’idée de faire circuler les films n’est pas abandonnée. La sélection présentée à Fribourg continue de voyager dans les semaines qui suivent le Festival dans une bonne dizaine de villes de Suisse romande et du Tessin. De là est parti le circuit des films du Sud.
En 1992, le Festival prend un rythme annuel. En 1993, l’UNESCO lui accorde le Label de la Décennie Mondiale du Développement culturel. En 1998, le Festival devient le Festival International de Films de Fribourg.
PLANÈTE CINEMA
Le Festival International de Films de Fribourg s’est dès le début des années 1990 attaché à proposer les films de sa sélection au public des lycées, collèges et hautes écoles de la région. Cette collaboration, d’abord modeste, s’est progressivement développée, en même temps qu’elle s’étendait à tous les niveaux de l’enseignement obligatoire. Lors de l’édition 2009, ce ne sont ainsi pas moins de 9’012 écoliers et étudiants qui ont assisté aux 56 projections organisées spécialement pour les enfants et les jeunes.
Au-delà de la possibilité offerte aux jeunes de participer à une manifestation culturelle de grande envergure, nous désirons promouvoir la culture cinématographique à l’école. Il importe d’encourager les élèves et les étudiants à discuter et à réfléchir sur les particularités de ce média, ainsi que d’aiguiser leur regard sur le monde de l’image.
Par ailleurs, les films proposés dans le cadre de Planète Cinéma permettent de découvrir la diversité et la richesse de la culture cinématographique mondiale, malheureusement encore trop peu diffusée en Suisse.
Afin de soutenir au mieux le travail des enseignants, et grâce à notre collaboration avec la Conférence Intercantonale de l'Instruction Publique et le site internet e-media, nous mettons à disposition des fiches pédagogiques pour chacun des films, qui sont également présentés avant les projections. Si des classes le souhaitent, nous organisons des rencontres avec les réalisateurs ou des professionnels du cinéma, afin de discuter des films et du cinéma en général. Pour les plus jeunes, la lecture des sous-titres par des comédiens permet une meilleure compréhension.
portail romand de l'éducation aux médias : www.e-media.ch
Internationales Filmfestival Freiburg
Das Internationale Filmfestival Freiburg (FIFF) findet jedes Jahr in Freiburg im Üchtland statt. Es verfolgt das Ziel, mit der Förderung qualitativ hochstehender Filme zur Bewahrung der filmkünstlerischen und kulturellen Vielfalt in der Schweiz und in Europa beizutragen. Aus diesem Grund präsentiert es hauptsächlich Werke aus Asien, Afrika und Lateinamerika.
Das FIFF setzt sich für erfindungsreiche, poetische Filme als Ausdruck einer manchmal mit hohem Einsatz errungenen Freiheit ein. Da solche Werke nicht den Sehgewohnheiten und Regietechniken des westlichen Kinos entsprechen, setzen sie beim Publikum die Bereitschaft voraus, sich durch Bilder, die seinen Erwartungen möglicherweise nicht entsprechen, in Frage stellen zu lassen.
So fördert das FIFF den «anderen Blick» und dient dem besseren Verständnis für die verschiedenen kulturellen und sozialen Realitäten der Welt. In dieser Hinsicht setzt es im Inland wichtige Zeichen und geniesst im Ausland einen ausgezeichneten Ruf.
Das Programm, die Sektionen und Veranstaltungen
Die Sélection officielle umfasst einen Wettbewerb von Spiel- und Dokumentarfilmen, sowie Kurzfilmprogramme.
Die Auswahl umfasst Spiel- oder Dokumentarfilme von kurzer, mittlerer oder längerer Dauer, die hauptsächlich aus Asien, Lateinamerika oder Afrika stammen und in der Schweiz noch nicht gezeigt wurden.
Daneben präsentiert das FIFF Panoramen und Retrospektiven.
Es veröffentlicht jedes Jahr einen umfangreichen Katalog und organisiert Foren mit Filmschaffenden für das breite Publikum, die Medien und Fachpersonen. Es veranstaltet Sondervorführungen für Kinder und Jugendliche, Begegnungen mit den Filmschaffenden und Filmateliers.
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De Dieux /\ SuccoAcido
